Le Kenya s’apprête à ouvrir, en septembre, les enchères pour 10 blocs d’exploration pétrolière, dans le cadre de la première ronde de licences publiques depuis l’adoption d’une nouvelle législation pétrolière il y a six ans. Le secrétaire permanent aux affaires du ministère du Pétrole, Mohamed Liban, a déclaré que « le pays dispose de 50 blocs répartis sur 4 bassins sédimentaires, dont 10 ont été préparés pour la commercialisation ». De son côté, le commissaire au pétrole du gouvernement kényan, Joseph Otieno, a précisé que les blocs proposés se trouvent dans les bassins d’« Anza » et de « Lamu », selon le journal africain *Business Africa*.
Les dix blocs ont été sélectionnés sur la base de données géologiques et scientifiques pour garantir la transparence du processus d’attribution. Le gouvernement mettra à disposition des investisseurs des données sismiques, des rapports géologiques et des informations sur les puits, cette initiative intervient après une restructuration des blocs d’exploration pétrolière au Kenya pour les aligner sur les normes internationales, avec des conditions flexibles pour les contrats de partage de production et un ensemble d’incitations fiscales. Lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la Conférence et Exposition sur le pétrole en Afrique de l’Est Ascendante 2025 à Dar es Salaam, en Tanzanie, le ministre kényan de l’Énergie a affirmé que le gouvernement redouble d’efforts pour développer l’industrie pétrolière et gazière en proposant des exonérations fiscales et d’autres incitations.
