Le volume du commerce entre les États-Unis et l’Afrique a augmenté de 10 % en juillet dernier, malgré une baisse des exportations américaines pour le deuxième mois consécutif. Certaines nations africaines ont enregistré des hausses ou des baisses significatives dans le commerce bilatéral, comme l’illustrent les graphiques. Le commerce entre les États-Unis et l’Afrique a atteint en juillet son plus haut niveau depuis février dernier, après une forte baisse plus tôt dans l’année en raison des menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane, ce qui a perturbé les marchés.
Le volume du commerce bilatéral a atteint environ 7,8 milliards de dollars, en hausse par rapport à 7 milliards en juin, porté par une augmentation de 22 % des exportations africaines au cours du dernier mois complet avant l’entrée en vigueur des droits de douane de Trump le 7 août. Selon une analyse des données commerciales américaines publiée le 4 septembre par le magazine *The Africa Report*, environ la moitié de ces exportations (2 milliards sur 4,5 milliards de dollars) provenaient d’Afrique du Sud, le pays le plus industrialisé du continent, a enregistré en juillet son troisième meilleur mois d’exportation, après avoir atteint un record de 3,3 milliards de dollars en février.
Depuis le début de l’année, le commerce sud-africain a progressivement diminué avec l’entrée en vigueur des droits de douane de Trump.
Dans l’ensemble, 31 pays africains ont vu leurs exportations vers les États-Unis augmenter ou rester stables en juillet, tandis que 23 autres ont enregistré une baisse. Au cours des sept premiers mois de l’année, le commerce bilatéral a progressé de 24 % par rapport à la même période en 2024. Selon Paul Ryberg, représentant d’un groupe de pression commercial représentant le secteur privé au sein de l’Alliance africaine pour le commerce, cette récente hausse des exportations africaines est en partie due aux efforts des pays d’Afrique subsaharienne pour tirer parti de la loi sur la croissance et les opportunités africaines (AGOA), qui est sur le point d’expirer.
