Nous avons toujours appelé à cor et à cri le groupe des généraux qui dirigent notre pays sinistré à chercher des sources de revenus supplémentaires pour le trésor national en dehors du fonds des hydrocarbures. Cela est dû à l’épuisement imminent des puits de pétrole et de gaz dans notre pays, ainsi qu’à l’émergence de nouveaux fournisseurs proposant des quantités abondantes, de meilleure qualité et à des prix plus bas que ceux proposés par la clique des généraux sur le marché mondial.
En effet, la société Goldman Sachs a annoncé que les prix du baril de Brent pourraient chuter à environ 50 dollars d’ici la fin de 2025, en raison d’un excédent prévu de l’offre mondiale estimé à 1,8 million de barils par jour, du quatrième trimestre 2025 au quatrième trimestre 2026. Selon les prévisions, cet excédent entraînera une augmentation des stocks mondiaux de pétrole d’environ 800 millions de barils d’ici la fin de 2026. Cette baisse prévue des prix du pétrole a des répercussions graves sur notre économie fragile, qui dépend entièrement des revenus pétroliers et gaziers. Parmi les principaux défis auxquels nous serons confrontés :
1. Un déficit financier croissant : La baisse des revenus pétroliers et gaziers pourrait pousser le gouvernement de Tebboune à emprunter ou à réduire les dépenses publiques, ce qui mettra une pression énorme sur le budget national.
2. Difficultés à financer les subventions et les salaires : La diminution continue des ressources financières menace la capacité de l’État à financer les programmes de subventions sociales et les salaires, ce qui pourrait entraîner des tensions sociales et, à court terme, le déclenchement d’une guerre civile.
3. Pression sur le dinar déjà faible et hausse de l’inflation : La baisse des revenus pétroliers affaiblit davantage la monnaie nationale, ce qui augmente le coût de la vie pour le simple citoyen.
4. Ralentissement des investissements et des grands projets : Les entreprises étrangères pourraient hésiter à investir dans le secteur énergétique, ce qui ralentira les grands projets de développement.
Et malgré toutes ces catastrophes qui nous guettent, la clique des généraux continue de financer les mouvements séparatistes dans le Sahel africain, gaspillant l’argent du pauvre citoyen algérien dans ses plans destructeurs et dans des causes qui ne nous concernent ni de près ni de loin.
