Les travaux du troisième Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique ont été lancés mercredi dans la capitale angolaise, Luanda, avec la participation de chefs d’État et d’investisseurs mondiaux, sous le patronage du président angolais et président de l’Union africaine, João Lourenço. Le Sommet se poursuit jusqu’au 31 octobre et vise à traduire son slogan « Capital, Corridors, Commerce : Investir dans les infrastructures pour une zone de libre-échange et une prospérité partagée » en plans d’action concrets répondant aux besoins de financement et soutenant l’intégration économique.
Organisé par la Commission de l’Union africaine et l’Agence de l’Union africaine pour le développement (NEPAD) en partenariat avec le gouvernement angolais, le Sommet réunit des chefs d’État, des ministres, des dirigeants de banques de développement multilatérales et des leaders du secteur privé. Le programme du Sommet met l’accent sur des secteurs stratégiques, notamment le transport et les corridors commerciaux, à travers le financement de chemins de fer transfrontaliers et la modernisation de l’aviation civile dans le cadre du Marché unique du transport aérien africain, ainsi que le développement de corridors comme celui de Lobito. Il aborde également le secteur de l’énergie en accélérant la création du Marché africain unique de l’électricité et en renforçant l’interconnexion électrique verte, en plus de la transformation numérique via des investissements dans les infrastructures numériques, allant de la large bande aux centres de données et à l’identité numérique, sans oublier l’eau et l’assainissement grâce à des modèles de financement innovants.
Parmi les événements phares du Sommet figurent les « chambres des projets », où de grandes initiatives sont présentées aux investisseurs, notamment le projet hydroélectrique Grand Inga, le chemin de fer du corridor de Lobito, les câbles de communication intercontinentaux et des initiatives régionales pour l’eau. Les résultats du Sommet de Luanda devraient contribuer à promouvoir les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine et du Programme de développement des infrastructures en Afrique, renforçant ainsi la connectivité et la compétitivité.