Le dollar américain s’est légèrement apprécié face à la livre égyptienne mercredi matin, après une longue période de repli. Le taux de change le plus élevé pour le dollar a été enregistré à la Banque du Canal de Suez, à 47,59 livres égyptiennes à l’achat et 47,69 livres égyptiennes à la vente. Le taux le plus bas a été enregistré à la Banque du Caire, à 47,45 livres égyptiennes à l’achat et 47,55 livres égyptiennes à la vente. Selon les statistiques compilées par Al Arabiya Business, le taux de change à la Banque centrale d’Égypte était de 47,54 livres égyptiennes à l’achat et 47,68 livres égyptiennes à la vente.
À la Banque nationale d’Égypte, à la Banque Misr, à la Commercial International Bank (CIB), à la Banque du Caire et à HSBC, le taux de change était de 47,55 livres égyptiennes à l’achat et 47,65 livres égyptiennes à la vente. Grâce à l’amélioration significative de la liquidité du dollar, la livre égyptienne s’est considérablement appréciée face au dollar, dépassant les niveaux observés après le passage au régime de change flottant en mars de l’année dernière. Il y a quelques jours, la Banque centrale d’Égypte a annoncé que les réserves de change du pays avaient atteint un niveau record de 50,2 milliards de dollars à la fin novembre, soit une hausse de 145 millions de dollars par rapport à octobre. Cette progression s’explique par une augmentation de 707 millions de dollars des réserves d’or, qui a permis de compenser une baisse de 118 millions de dollars des droits de tirage spéciaux (DTS) et une diminution de 445 millions de dollars des réserves de change.
Les recettes du canal de Suez ont également connu une reprise partielle entre juillet et début décembre, atteignant 1,97 milliard de dollars, soit une augmentation de 17,5 % sur un an. Lors d’une rencontre avec la mission du Fonds monétaire international (FMI) actuellement en Égypte pour finaliser l’examen du programme de réformes économiques, le président de l’Autorité du canal de Suez, Osama Rabie, a estimé que les recettes du canal atteindraient 8 milliards de dollars pour l’exercice 2026-2027 et 10 milliards de dollars pour l’exercice 2027-2028, grâce à la reprise progressive du trafic maritime liée au retour de la stabilité en mer Rouge.