Economie

Découverte de nouveaux gisements de pétrole dans les bassins prolifiques d’Angola

Découverte de nouveaux gisements de pétrole dans les bassins prolifiques d’Angola

ENI a récemment annoncé avoir fait une nouvelle découverte en Angola, la dernière découverte de pétrole du major italien dans sa concession du bloc 15/06 au large de l’Angola souligne pourquoi les bassins prolifiques et le cadre réglementaire propice de l’Angola continuent de s’avérer attractifs malgré la concurrence féroce de nouvelles frontières comme la Guyane et le Suriname.

C’est aussi pour cette raison que l’actuel appel d’offres pour trois blocs onshore dans le bassin du Bas Congo et six blocs onshore dans le bassin de Kwanza, géré par l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) suscite beaucoup d’intérêt de l’industrie, au cours des douze derniers mois, le COVID-19 et l’instabilité des prix du pétrole qui en a résulté ont menacé les investissements mondiaux dans l’acquisition sismique, les nouveaux forages et d’autres activités «non essentielles».

Pourtant, ce qui est resté constant au cours de cette période, c’est l’ampleur des réserves de pétrole et de gaz angolais, qui non seulement représentent certains des bassins les moins explorés au monde, mais semblent également croître à chaque nouvelle évaluation, selon une évaluation de ses perspectives pétrolières et gazières en novembre dernier, l’Angola devrait contenir jusqu’à 57 milliards de barils de pétrole et 27 billions de pieds cubes de gaz – une augmentation substantielle par rapport aux estimations précédentes de 8,2 milliards de barils et 13,5 billions de pieds cubes – ce qui offrirait au pays les plus grandes réserves de pétrole du continent.

Pour stimuler l’investissement continu dans l’exploration des frontières, l’ANPG a récemment publié le calendrier pour l’évaluation de son cycle de licences pétrolières et gazières 2020, le cycle d’appel d’offres en cours fait partie d’une stratégie révisée d’exploration des hydrocarbures 2020-2025 qui vise à étendre les activités de recherche et d’évaluation dans les bassins sédimentaires, à accroître les connaissances géologiques sur le potentiel des hydrocarbures de l’Angola et à inviter une nouvelle vague d’explorateurs à faire de nouvelles découvertes.

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Des zones côtières au développement de champs marginaux, les bassins prolifiques de l’Angola représentent un concurrent digne du capital d’exploration mondial, les nouvelles explorations devant représenter plus de 50% de la production nationale à partir de 2025 (pré-COVID-19).

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