Economie

Mettre l’accent sur la croissance de l’Afrique et le potentiel de l’économie bleue

Mettre l’accent sur la croissance de l’Afrique et le potentiel de l’économie bleue

Aussi belle que soit l’Afrique, elle est un continent marqué par la guerre, entaché de corruption et, dans de nombreux cas, manquant de transparence. Pendant des années, de nombreuses tentatives ont été faites pour rassembler le continent pour créer un marché commun à l’échelle du continent – une zone de libre-échange dont tout le monde peut bénéficier, mais les tentatives n’ont pas encore gagné de terrain. Pour un effort cohérent, vous avez besoin d’une compréhension commune et de la capacité de trouver un terrain d’entente, de sorte que vous puissiez prendre des décisions pour le plus grand bien du continent, plutôt que simplement pour votre propre pays. Cependant, avec une politique et une gouvernance aussi diverses, ce n’est pas facile à réaliser. C’est l’une des raisons pour lesquelles il existe tant de communautés économiques régionales et pourquoi tant de pays appartiennent à plus d’une. Il y en a huit reconnus par l’Union africaine, et sept autres qu’ils ne reconnaissent pas, et des chevauchements se produisent dans chacun. Jusqu’à présent, la tentative la plus réussie d’unification de l’Afrique subsaharienne a été la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui a commencé ses activités le 1er janvier 2021.

Il faut mettre davantage l’accent sur l’augmentation du pourcentage de l’Afrique dans la production mondiale qui est actuellement de 2,9 pour cent et le commerce mondial qui est actuellement de 2,6 pour cent. Malheureusement, de nombreux pays africains affichent de faibles performances en matière d’indicateurs de la facilitation des échanges.

Selon le manuel de politique des Nations Unies sur l’économie bleue de l’Afrique, les zones maritimes sous juridiction africaine totalisent environ 13 millions de kilomètres carrés, y compris les mers territoriales et les zones économiques exclusives (ZEE) et environ 6,5 millions de kilomètres carrés pour le plateau continental (pour lequel les pays n’ont juridiction que sur les fonds marins). Le continent dispose donc d’une vaste base de ressources océaniques pouvant contribuer au développement durable. Cependant, pour réaliser ce développement durable, les pays du continent devront collaborer, au-delà des frontières, et des secteurs à une échelle qu’ils n’ont pas encore atteinte. Les secteurs les plus importants de l’économie aquatique et océanique africaine actuelle sont la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les transports, les ports, l’exploitation minière côtière et l’énergie.

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