Les conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement ont approuvé vendredi une proposition d’apurement d’environ 413 millions de dollars d’arriérés sur les prêts dus par le Soudan à l’institution, marquant une étape majeure dans le réengagement du pays avec les institutions financières internationales et le monde entier.
La proposition permet à la Banque de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec le Groupe de la Banque africaine de développement, avec l’appui du Royaume-Uni et de la Suède. Le Royaume-Uni fournira un financement provisoire pour apurer les arriérés du Soudan envers le Fonds africain de développement, tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de dons d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part du fardeau du Soudan pour l’opération.
Dès l’apurement complet des arriérés envers le groupe de la Banque, les sanctions contre le Soudan seront levées et une opération basée sur les politiques (PBO) sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque, pour compléter les opérations en cours de la Banque.
Raubil Durowoju, directeur de pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Soudan, a déclaré que l’apurement des arriérés permettrait à la Banque africaine de développement de se réengager pleinement avec le Soudan, ouvrant de nouvelles opportunités de financement pour les projets et programmes qui ajoutent un soutien supplémentaire aux opérations en cours de la Banque.
«Avec les flux de financement supplémentaires attendus suite à l’apurement des arriérés, la Banque se réjouit d’une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de ses peuples à la prospérité et au développement durable», a déclaré Durowoju.
L’apurement des arriérés offrira également la marge de manœuvre budgétaire au Soudan pour s’engager sur la voie d’un développement socio-économique durable et complètera ses efforts pour faire progresser son programme de développement, qui comprend la consolidation de la paix, l’accélération de la réduction de la pauvreté et la génération de financements indispensables pour des actions de transformation et de développement et croissance inclusive.
