Politique

Suite au coup d’Etat, la France suspend ses opérations militaires avec l’armée malienne

Suite au coup d'Etat, la France suspend ses opérations militaires avec l'armée malienne

Le ministère français de la Défense a annoncé, jeudi, la suspension des opérations militaires conjointes avec l’armée malienne, sur fond de situation politique dans cette dernière, qui sera réévaluée par la partie française dans les prochains jours.

Le ministère a indiqué dans un communiqué qu’il « attendait des éclaircissements sur le mécanisme du processus de transition politique au Mali », notant qu' »il appartient aux autorités maliennes de répondre rapidement » aux demandes françaises et internationales à cet égard, selon le site de Radio-France, il a ajouté : « En attendant d’obtenir ces garanties (liées à la transition politique au Mali), la France a décidé de suspendre les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes à titre conservatoire et temporaire ».

Cette annonce intervient après que le président français Emmanuel Macron a précisé dans une interview au « Journal du Dimanche » que la question du retrait de l’armée française du Mali « a été soulevée après le nouveau coup d’État militaire au Mali en mai dernier », Macron a également souligné, en début de semaine, que l’armée française ne peut « seule » lutter contre le terrorisme au Sahel et que sa présence sur le terrain « exige le renforcement d’institutions stables et légitimes ».

Le 24 mai, le chef des putschistes, le colonel Asimi Gueta, renverse, pour la deuxième fois en moins d’un an, une autorité civile.

Guetta a arrêté le président de transition Bah Ndao et le Premier ministre Mokhtar Wan, ainsi que le nouveau ministre de la Défense, et les a emmenés dans une caserne de la ville de « Kati », située à environ 18 km de la capitale Bamako, au nord-ouest, qui , au cours des dix dernières années, s’est transformée en «  » Icône des coups  » au Mali.

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Ainsi, le président de transition et le premier ministre arrêté ont présenté leur démission sous la contrainte, bien que le chef des putschistes ait saisi leurs pouvoirs dès le premier jour de leur arrestation, et qu’il n’ait été décidé de les libérer (progressivement) qu’après l’intervention du Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a envoyé une délégation dans le pays dans le cadre des « efforts pour bénir ».

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