Il y a dix ans, l’indépendance du Soudan du Sud, le plus récent pays du monde, a été déclarée au milieu des espoirs de paix, de stabilité et de développement, mais la première décennie de sa vie a été dominée par une guerre civile de nature ethnique, qui a coûté la vie à 380 000 personnes et poussé des millions de personnes au déplacement et à l’asile, sur environ 10,9 millions de personnes, ce sont les stations les plus importantes de l’histoire de l’État du Soudan du Sud, qui a été éclipsé par des conflits internes et externes et des crises économiques et humanitaires.
Juillet 2011 :
Après la plus longue guerre de l’histoire de l’Afrique, et 6 ans d’autonomie, le Soudan du Sud a déclaré, le 9 juillet 2011, son indépendance du Soudan, par le biais d’un référendum populaire.
Cependant, des questions épineuses subsistaient entre les deux pays, notamment la démarcation des frontières et la souveraineté sur les zones riches en pétrole, dont la zone frontalière d’Abyei, Juba représentait les trois quarts des réserves de pétrole du Soudan, tandis que Khartoum continuait de contrôler tous les oléoducs et les installations d’exportation.
Mars et mai 2012 :
Le déclenchement des batailles entre Khartoum et Juba ; En raison d’un différend sur le droit d’exploiter les champs pétrolifères entourant la ville de Heglig, située sur le territoire du Soudan, les forces sud-soudanaises occupent le champ pétrolifère et la ville frontalière de Heglig avant de battre en retraite, tandis que les combattants soudanais ont attaqué la région de Bentiu au Soudan du Sud.
Mars 2013 :
Khartoum et Juba acceptent de reprendre le pompage du pétrole du Soudan du Sud, le pays enclavé, après des différends entre eux sur les coûts de transit du pétrole, et des accusations de vol par Khartoum, qui ont conduit à un arrêt de la production, dans le pays extrêmement pauvre, pour plus qu’un an.
Avril 2021 :
L’ONU met en garde contre un éventuel « conflit à grande échelle » ; en raison de la lenteur de la mise en œuvre de l’accord de paix.
