Politique

Conflit du Tigré : des civils tués et des milliers de déplacés au milieu de violents combats dans Afar en Éthiopie

Conflit du Tigré : des civils tués et des milliers de déplacés au milieu de violents combats dans Afar en Éthiopie

Au moins 20 civils ont été tués et des dizaines de milliers de déplacés à la suite de violents combats entre les rebelles et les forces pro-gouvernementales dans la région éthiopienne Afar, adjacente à la région du Tigré dans le nord-est de l’Éthiopie, les combats à Afar menacent d’étendre la guerre au Tigré, qui a fait des milliers de morts en huit mois et déplacé des centaines de milliers, selon les Nations Unies, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a envoyé des troupes au Tigré en novembre dernier pour renverser le Front populaire de libération du Tigré, le parti au pouvoir dans la région.

Selon lui, une décision est intervenue en réponse aux attaques contre les camps de l’armée gouvernementale, que le Front populaire de libération du Tigré a ordonné de mener, le gouvernement mobilise les forces de différents États pour aider son armée à repousser ce qu’il dit être des provocations du Front de libération du Tigré, des témoins oculaires ont déclaré que des civils avaient été blessés, mais le Front nie avoir visé des civils. Son porte-parole a déclaré sur Twitter que le Front « n’est pas en guerre contre le peuple ou les milices Afar, mais contre les dirigeants éthiopiens », l’armée éthiopienne a annoncé avoir « détruit les forces du Front de libération du Tigré qui ont attaqué la région ».

Il est impossible de vérifier de manière indépendante ces informations, étant donné l’interruption des communications téléphoniques et le black-out médiatique complet sur ce qui se passe au Tigré depuis le déclenchement de la guerre en novembre dernier, dix véhicules appartenant au Programme alimentaire mondial transportant de l’aide ont été attaqués dimanche, à une centaine de kilomètres de Simera, la capitale de l’Afar, poussant l’agence des Nations unies à suspendre ses convois le long de cette route, selon l’AFP, les militants de l’État parlent d’un besoin urgent d’aide humanitaire d’urgence pour les agriculteurs et autres personnes qui ont été forcées de fuir au milieu de l’escalade du conflit.

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