Politique

L’ONU s’inquiète de la situation en Tunisie

L'ONU s'inquiète de la situation en Tunisie

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, s’est déclarée préoccupée par la situation en Tunisie et a renouvelé son offre d’assistance lors d’un appel téléphonique avec le ministre tunisien des Affaires étrangères Othman Al-Jarandi, la porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU, Marta Hurtado, a déclaré aux journalistes à Genève que la commissaire avait clairement indiqué au ministre qu’elle « suivait la situation de près » et que son bureau « est là pour fournir une assistance si (les Tunisiens) le demandent ».

« La situation est préoccupante et nous la suivons de près et nous connaissons les défis auxquels le pays est confronté », a ajouté Hurtado.

Elle a souligné que « ce que nous espérons, c’est que tous les progrès qui ont été réalisés au cours des dix dernières années en termes de réformes démocratiques soient préservés et qu’il n’y ait aucune régression », notant que la commission a un bureau dans le pays, le contact entre le ministre tunisien et Bachelet fait partie d’une série intégrée d’entretiens pour rassurer les interlocuteurs après le coup d’État du 25 juillet.

Kaîs Saîed s’est octroyé les pleins pouvoirs le 25 juillet et a suspendu le Parlement, soulignant qu’il souhaitait « sauver » le petit pays qui souffre depuis des mois d’obstacles politiques et d’une augmentation des décès dus à l’épidémie de Covid, sur son compte Twitter, le ministre tunisien a fait état de ses entretiens d’une semaine avec ses homologues, le Français Jean-Yves Le Drian, l’Italien Luigi Di Maio, le Portugais Augusto Santos Silva et la Belge Sophie Willems, au cours desquels il a défendu les avantages de les mesures prises par Saïd, soulignant que « la démocratie et les libertés sont un choix irréversible ».

  Suspendre ou amender la constitution... Kaîs Saîed va-t-il reculer face aux inquiétudes nationales et internationales ?

Face aux craintes de la communauté internationale que la Tunisie, berceau des soulèvements du « printemps arabe » il y a une dizaine d’années, ne revienne à la tyrannie, Saîed a déclaré vendredi : « Je hais et déteste la dictature », soulignant qu’« il n’y a pas de peur  » pour les libertés et les droits en Tunisie, Saîed a souligné que les forces de sécurité n’avaient arrêté personne injustement.

 

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top