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Washington impose des sanctions au chef d’état-major érythréen

Washington impose des sanctions au chef d’état-major érythréen

 Le Trésor américain a annoncé lundi avoir imposé des sanctions au chef d’état-major de l’armée érythréenne pour son implication dans de « graves violations des droits humains » dans le conflit dans la région éthiopienne du Tigré, le Trésor américain a annoncé que les forces du général Philippos Voldiohanis, chef d’état-major de l’armée érythréenne, étaient responsables de « massacres, pillages et agressions sexuelles ».

« Les forces érythréennes ont violé, torturé et exécuté des civils, détruit des biens et pillé des entreprises », a indiqué le communiqué du Trésor américain, « Les forces érythréennes ont délibérément tiré sur des civils dans les rues, mené des perquisitions systématiques dans les maisons, exécuté des hommes et des garçons, forcé des familles du Tigré à quitter leurs maisons et saisi leurs maisons et leurs propriétés », a-t-elle ajouté, il annonçait le gel de tous les biens et intérêts de Voldeohannis aux États-Unis et interdisait aux Américains de traiter avec lui.

« Le département du Trésor continuera de prendre des mesures contre les personnes impliquées dans de graves violations des droits humains dans le monde, y compris dans la région du Tigré en Éthiopie », a déclaré Andrea Gaghi, directrice du bureau du contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain, dans un communiqué, « Ces actions exacerbent le conflit en cours et la crise humanitaire », a ajouté Gäki, « Nous exhortons l’Érythrée à retirer immédiatement et définitivement ses forces d’Éthiopie, et nous exhortons également les parties au conflit à entamer des négociations pour un cessez-le-feu et la fin des pratiques qui violent les droits humains », a-t-elle ajouté.

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Le ministère a déclaré que le conflit au Tigré avait « aggravé la crise humanitaire, qui menace la vie de centaines de milliers de personnes ». « Malgré l’annonce par le gouvernement éthiopien le 28 juin d’un cessez-le-feu unilatéral, les parties des deux côtés continuent d’intensifier le conflit », a-t-elle ajouté, ajoutant : « Ces pratiques d’escalade menacent d’exacerber la crise humanitaire ».

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