Politique

Wagner est aux portes du Mali. La France a la possibilité de se retirer ou de prolonger le séjour

Wagner est aux portes du Mali. La France a la possibilité de se retirer ou de prolonger le séjour

Comme prévu, la Russie, à travers la société de sécurité Wagner, s’apprête à combler le vide du retrait progressif français du nord du Mali, mais Paris semble rancunier de tout rôle pour les mercenaires de Wagner dans l’un des pays africains les plus traditionnels sous son influence.

Alors que les putschistes maliens, menés par le colonel Asimi Guetta, tentent de répondre à la décision de la France de retirer ses forces du nord du pays début 2022, et de mettre fin à l’opération militaire Barkhane au Sahel, en cherchant à les dédommager d’environ un millier combattants du « Wagner » russe, les médias français accusent le ministre malien de la Défense Sadio Camara, formé en Russie, d’avoir mené des négociations pour faire venir 1 000 mercenaires de Wagner, à cet égard, Camara s’est rendu à plusieurs reprises en Russie, depuis le premier coup d’État mené par Guetta en août 2020, selon le site français « Mondavric ».

Alors que Reuters l’affirme, les négociations entre Bamako et Wagner sont « très avancées », les agents de Wagner devraient former (et accompagner) l’armée malienne et assurer la protection des hauts fonctionnaires, comme ils le font en République centrafricaine, mais le retour coûtera cher à un pays pauvre comme le Mali, où Wagner négocie pour obtenir 6 milliards de francs CFA (10,8 millions de dollars), et des droits d’exploitation de plusieurs mines minières, dont l’or, et c’est ce qui freine la signature de l’accord, selon une déclaration d’une source française « de haut rang », au site « Mondavric », les Maliens estiment que la compensation financière est « trop ​​élevée », donc « rien n’a encore été signé ».

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Cependant, le ministère des Finances de la Défense a nié être au courant d' »un tel accord », mais a annoncé qu’il était ouvert à des pourparlers avec tout le monde, et c’est un message de Bamako, à Paris, qu’il a aussi des cartes de pression et des alternatives au cas où il déciderait de retirer ses forces et de les laisser tranquilles face aux organisations terroristes qui sont massivement actives dans le nord et le centre du pays.

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