Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exhorté l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan à reprendre les négociations, à l’invitation du président de l’Union africaine, dans le but de finaliser un accord acceptable et contraignant pour les parties, et dans les meilleurs délais, concernant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance, dans un délai raisonnable.
Cette déclaration présidentielle est intervenue à l’issue d’une session du Conseil, aujourd’hui mercredi, intitulée « Paix et sécurité en Afrique ».
La déclaration faisait référence à l’accord de déclaration de principes sur le barrage Grand Ethiopian Renaissance, conclu entre les trois pays le 23 mars 2015, le Conseil de sécurité a déclaré qu’il avait pris note des négociations qui ont eu lieu sur la question du barrage de la Renaissance sous les auspices de l’Union africaine, le Conseil de sécurité a encouragé les observateurs invités aux négociations dirigées par l’Union africaine – et tout autre observateur que l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan pourraient décider d’inviter, par consensus et conjointement – à continuer de soutenir les négociations, en vue de faciliter le règlement de problèmes techniques et juridiques en suspens.
Le Conseil a appelé les trois pays à avancer, de manière constructive et coopérative, dans le processus de négociations mené par l’Union africaine, le Conseil de sécurité a souligné que cette déclaration « n’établit aucun principe ni précédent dans aucun différend sur les eaux transfrontalières ».
