Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a appelé à parvenir « dans les plus brefs délais » à un accord global et juridiquement contraignant sur l’exploitation et le remplissage du barrage éthiopien, cela est venu dans un discours du président égyptien, mardi, via la technologie de vidéoconférence, lors de l’ouverture de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’Égypte et le Soudan échangent des accusations avec l’Éthiopie d’être responsables de l’échec des négociations sur le barrage, parrainées par l’Union africaine depuis des mois, dans le cadre d’un processus de négociation qui a commencé il y a environ 10 ans, en raison de divergences sur son fonctionnement et son remplissage, le président égyptien a déclaré : « Vous connaissez tous le résultat des négociations vieilles de dix ans entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan », il a pointé l’existence « d’intransigeance et d’un refus injustifié de traiter positivement le processus de négociation et de choisir l’approche unilatérale et la politique d’imposition du fait accompli », accusations que Le Caire évoquait habituellement à l’encontre d’Addis-Abeba, ce que cette dernière a démenti à plusieurs reprises.
Al-Sissi a souligné que le résultat des 10 ans « est devenu une menace pour la sécurité et la stabilité de toute la région », il a ajouté : « L’Egypte est toujours déterminée à parvenir dès que possible à un accord global, équilibré et juridiquement contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance éthiopienne, il y a environ une semaine, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une déclaration présidentielle (15 pays) appelant les trois pays à reprendre les négociations menées par l’Union africaine afin de parvenir à un accord contraignant, sur la question palestinienne, le président égyptien a déclaré, dans son discours, qu' »il n’y a aucun moyen de stabiliser le Moyen-Orient sans parvenir à une solution juste, durable et globale à la question ».
