Politique

Pour le deuxième jour…Les manifestations à Khartoum exigent un régime civil

Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la capitale soudanaise, Khartoum, aujourd’hui vendredi, en soutien à l’Etat civil, au moment où le chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, s’est engagé à empêcher toute tentative d’entraver le cours du processus de transition.

Hier après-midi, le train Atbara, qui transporte de nombreux manifestants, est arrivé à Khartoum pour participer aux cortèges (manifestations) de soutien au régime civil, le train était en retard pour rattraper les manifestations hier, jeudi, en raison de ce que les manifestants ont décrit comme des actes de sabotage qui ont empêché son arrivée à temps, des manifestants sont sortis de plusieurs quartiers de Khartoum pour recevoir le train, dans le cadre du mouvement de rue soudanais pour soutenir le régime civil, compléter les structures de la période de transition, notamment le Conseil législatif, et améliorer les conditions de vie.

« Ce train a un symbolisme particulier pour la révolution de décembre 2019 qui a renversé le régime d’Omar Al-Bashir, il a ajouté que ce train porte les mêmes slogans soulevés par les manifestations qui ont eu lieu à Khartoum hier, jeudi, condamnant les tentatives répétées de coup d’État et appelant à l’établissement d’un régime civil et à la formation du Parlement et de la Cour constitutionnelle, depuis des jours, la tension monte entre les composantes militaire et civile de l’autorité de transition en raison des critiques des chefs militaires des forces politiques sur fond d’annonce de l’échec d’une tentative de coup d’État la semaine dernière.

Hier, jeudi, des affrontements ont éclaté à Khartoum entre les forces de sécurité et des manifestants appelant à l’instauration d’un régime civil et à l’achèvement des institutions de l’autorité de transition. Un certain nombre de manifestants ont été arrêtés, tandis que le Cabinet soudanais a appelé à une réunion conjointe urgente avec le Conseil de souveraineté pour discuter des problèmes de la situation actuelle.

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