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Guterres : Nous n’avons pas d’agenda politique en Éthiopie

Guterres : Nous n'avons pas d'agenda politique en Éthiopie

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré mercredi que son devoir est de défendre l’honneur des Nations unies, et qu’ils n’ont aucun agenda politique en Éthiopie, cela est venu dans des déclarations faites par Guterres aux journalistes au siège des Nations Unies, après la fin d’une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur une décision prise par le gouvernement éthiopien, jeudi dernier, concernant l’expulsion de 7 employés de l’ONU de son territoire.

Les déclarations de Guterres sont venues en réponse aux questions de la presse sur sa position sur les déclarations du représentant de l’Éthiopie, Tai Ateske Selassie, lors de la session du conseil au cours de laquelle il a attribué la décision d’expulser les responsables de l’ONU aux « violations » qu’ils avaient provoquées par le Front de libération du Tigré, qui combat le gouvernement depuis des mois, jeudi dernier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé l’expulsion de 7 responsables de l’ONU sur fond de déclarations concernant la situation humanitaire dans la région du Tigré (nord), qu’Addis-Abeba considérait comme « une ingérence dans ses affaires intérieures ».

Dans ses remarques, le Secrétaire général a déclaré : « Les Nations Unies n’ont aucun programme politique en Éthiopie.

« Nous ne pouvons pas voir les gens mourir de balles ou de faim, et nous devons faire de notre mieux pour arrêter ce conflit et établir un dialogue entre les Éthiopiens pour résoudre les problèmes du pays », a-t-il ajouté.

« J’ai été, bien sûr, profondément choqué par le fait que sept membres des Nations Unies ont été expulsés d’Éthiopie », a-t-il poursuivi, il a ajouté : « En raison de l’émergence de nombreuses accusations, j’ai demandé aujourd’hui à l’ambassadeur d’Éthiopie de nous fournir toute copie de tout document écrit que son gouvernement a soumis à une entité de l’ONU concernant les méfaits prétendument commis par les sept employés », « Et si un tel document est présenté, nous chercherons bien entendu immédiatement pourquoi il n’a pas été porté à mon attention. Il est de mon devoir de défendre l’honneur des Nations Unies », a ajouté M. Guterres.

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