Politique

L’Algérie suit la voie des familles de la mafia

L'Algérie suit la voie des familles de la mafia

Tout le monde sait qu’en Algérie le président n’est qu’une façade civile pour un Etat fictif qui n’existe même pas. Ainsi, les mécanismes et les fondements de l’Etat moderne n’existent pas en Algérie car le pays suit la voie des familles de la mafia.

En effet, le plus grand témoignage à ce sujet est peut-être ce que nous lirons sur les lèvres de Chérif Belkacem, (l’effectif fondateur de la mafia au pouvoir en Algérie), et il donne ici une image claire du régime en Algérie et comment ceux qui ont resserré leur emprise sur le pouvoir réfléchissait, et remarquez bien comment l’homme utiliserait le mot nous voulons et nous voulions.

Feu Chérif Belkacem a déclaré que « Nous voulions construire un État, et pour construire l’État que nous voulions et de la manière que nous voulions, il était nécessaire de créer un système à travers lequel nous pouvons accomplir ce que nous voulons, c’est-à-dire un système pour le service de l’État. Cependant, ce qui s’est passé, c’est qu’on a construit un État au service d’un système, et c’est une reconnaissance explicite qui correspond au terme utilisé par les Algériens et autres Arabes. Également comme une blague noire quand ils disent que chaque pays a une armée qui le sert sauf en Algérie où il y a un Etat qui sert l’armée ! bien sûr, nous utilisons ici le mot (système) arbitrairement et pour une compréhension approximative seulement, quant à la mafia au pouvoir, le système est tel que décrit par ce témoin décédé, Chérif Belkacem, en disant (Qu’est-ce que ce système ? Journalistes, écrivains et universitaires nous font rire quand nous lisons leurs analyses et récits des mécanismes du système et de la structure du système, que tout le monde ne connaît pas. Nous sommes, en fait une grande famille, et au sein de cette famille chaque individu ou groupe a ses propres ambitions, et comme toute grande famille, il y a certainement des désaccords et des conflits qui existent, mais il y a des lignes rouges qui ne peuvent pas être franchies.

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Quelles que soient nos différences, nous assistons aux mariages et aux funérailles des uns et des autres, et de nombreux problèmes nous les résolvons autour d’une table de dîner, il s’agit vraiment d’une grande famille dont les membres jurent de rester alliés contre le peuple algérien et pour servir leurs intérêts et que leurs différences, peu importe leurs tailles, n’atteignent pas le point de se battre.

Dès lors, l’Algérien ne s’étonne pas lorsqu’il voit les mêmes visages et noms passent devant lui depuis 57 ans, l’un d’eux disparaît depuis des années, et il est sûr que son rôle viendra pour revenir au premier plan et achever sa route, c’est ainsi que les deux des généraux, Khaled Nezzar et Toufik Mediéne, ont disparu, mais quand ce fut leur tour, ils sont revenus au front, c’est pourquoi la mafia régnante en Algérie ne s’en va pas, mais change de peau si c’est nécessaire.

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