Human Rights Watch a révélé mercredi que des milliers de personnes de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, ont été soumises à des détentions arbitraires et à d’autres abus à leur retour dans leur pays après leur expulsion d’Arabie saoudite, l’organisation de défense des droits humains basée à New York a déclaré dans un communiqué que les Tigréens d’Arabie saoudite avaient été « illégalement emprisonnés et soumis à des abus à leur retour en Éthiopie après leur expulsion », elle a ajouté que ces personnes sont des dizaines de milliers de migrants éthiopiens à la recherche d’un travail qui ont été expulsés d’Arabie saoudite il y a un an.
Elle a expliqué avoir interrogé des personnes expulsées d’Arabie saoudite entre décembre 2020 et septembre dernier, période au cours de laquelle le royaume a expulsé des milliers de migrants vers l’Éthiopie en vertu d’un accord entre les deux pays, elle a confirmé que ces personnes ont été isolées et détenues à leur arrivée, et d’autres ont été empêchées de retourner au Tigré après avoir été identifiées lors de contrôles d’identité sur les routes ou dans les aéroports, puis transférées dans des centres de détention.
A 11h00 GMT, les autorités éthiopiennes n’avaient émis aucun commentaire officiel concernant le rapport de Human Rights Watch, depuis plus d’un an, la région du Tigré est le théâtre d’une guerre entre l’armée éthiopienne et le Front populaire de libération du Tigré, qui a déplacé des milliers de personnes.
