Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a annoncé la soumission d’une nouvelle proposition à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour prolonger la période de transition de deux ans, dans un communiqué à l’issue de sa rencontre avec le président tournant de la CEDEAO à Accra, Abdoulaye Diop a déclaré que le gouvernement malien a soumis une nouvelle proposition visant à prolonger la période de transition de 24 mois, à mener les réformes constitutionnelles nécessaires et à créer les conditions pour la tenue d’élections.
La proposition du gouvernement de transition malien précède le sommet extraordinaire de la CEDEAO, qui se tiendra dimanche dans la capitale ghanéenne, Accra, il est prévu que les dirigeants des pays du groupe se réunissent dimanche matin pour étudier la réponse appropriée à l’intention du gouvernement malien de prolonger la période de transition de 5 ans, une proposition préalablement soumise par le gouvernement, qui, selon lui, s’inscrit dans le recommandations des sessions nationales de rétablissement qui se sont achevées fin décembre dernier, le sommet extraordinaire de la CEDEAO, qui était prévu samedi, a été reporté à dimanche pour inclure l’Union monétaire et économique ouest-africaine.
Selon les observateurs financiers, la CEDEAO, avec l’Union économique et monétaire, pourrait cette fois imposer des sanctions plus lourdes et « ciblées » aux autorités financières de transition, sans nuire au peuple malien.
La CEDEAO avait précédemment imposé des sanctions suspendant l’adhésion du Mali et empêchant les putschistes de se rendre dans les pays du groupe, en plus de geler leurs avoirs financiers dans les banques des États membres.
