Politique

Tir dans des sites militaires au Burkina Faso et le gouvernement nie un coup d’État

Un certain nombre de sites militaires au Burkina Faso ont été témoins aujourd’hui, dimanche, de fusillades, l’agence a cité « l’Agence France Presse », citant des sources militaires et des résidents locaux, confirmant que ces incidents se sont produits dans un certain nombre de casernes militaires dans la capitale, Ouagadougou, et dans plusieurs autres régions du pays, un militaire à Ouagadougou a déclaré à l’agence que les tirs ont été entendus depuis le camp de Sangouli Lamizana, où est basé l’état-major de l’armée, depuis la première heure de ce matin.

Des sources militaires ont indiqué à l’agence que des coups de feu ont été entendus dans un autre camp militaire à Bab Si (au sud d’Ouagadougou) et sur une base aérienne près de l’aéroport, en plus des informations faisant état de coups de feu dans des casernes dans les villes de Kaya et Wahigoya au nord du pays, et la chaîne RFI a indiqué qu’au moins deux camps de la capitale ont essuyé des tirs nourris à l’arme automatique et lourde, dont le camp Sangoli Lamizana, qui comprend une prison militaire dans laquelle le général Gilbert Dendry, l’ancien chef d’état-major qui dirigeait a également été accusé du coup d’État dans le pays en 2015. Il a été impliqué dans l’exécution de l’ancien président Thomas Sankara en 1987. Les mobiles des récentes fusillades ne sont pas encore clairs.

Cela survient dans un contexte d’escalade des tensions sécuritaires et sociales dans le pays, un jour après que les forces de sécurité ont dispersé des manifestations antigouvernementales non autorisées et que les autorités ont imposé des restrictions d’accès aux sites de médias sociaux.

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