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Rapport : les généraux algériens forment le plus grand cartel de trafic de cocaïne en Méditerranée

Rapport : les généraux algériens forment le plus grand cartel de trafic de cocaïne en Méditerranée

L’Algérie est devenue le plus grand point de transit de cocaïne venant en provenance d’Amérique latine et en direction d’Europe. En effet, il y a quelques mois, 590 kilogrammes de « cocaïne » ont été saisis en Algérie et de plus de sept quintaux de « cocaïne » ont été saisis dans le port d’Oran en 2018.

Des experts algériens qui suivent le dossier de l’importation de cocaïne en Algérie estiment que le conflit actuel entre les généraux algériens vise à contrôler le monopole du commerce de cette substance, qui leur rapporte des milliards de dollars.

Les experts internationaux en trafic de cocaïne disent que lorsqu’une certaine quantité de cette substance est choisie, il est d’usage de n’admettre qu’un dixième (1/10) de la quantité saisie, ce qui signifie que neuf dixièmes (9/10) de la quantité saisie sont tolérés, ce qui indique qu’on n’a pas trouvé récemment en Algérie que 590 kg de cette substance, mais de nombreuses tonnes ont été trouvées. Ce qui veut dire que les dirigeants algériens en ont montré qu’une petite quantité et ont commercialisé le reste. Cela a poussé ceux qui suivaient les affaires publiques algériennes à se poser la question suivante : Qui se cache derrière l’importation de cocaïne ? Est-ce facile de faire du commerce avec cette substance ?

Certaines personnes, connaissant ce commerce, voient que la démarche n’est pas facile, car il faut un capital important pour l’acquérir d’Amérique latine, et cela nécessite également la disponibilité de réseaux dans cette région du monde qui aident à l’acquérir et à le faire sortir de Colombie et l’expédier en Algérie. De plus, il ne peut pas être expédié directement en Algérie ou vers n’importe quel pays, mais il y a des médiateurs qui sécurisent la route et les ports où il faut s’arrêter, ce qui nécessite la disponibilité d’un réseau de relations internationales dans les pays où ces réseaux sont implantés et les ports où ils doivent s’arrêter.

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Cela nécessite également des fonds pour assurer les fonctions des services de ces réseaux internationaux.

De plus, son introduction en Algérie est très difficile, parce que les frontières sont surveillées par l’armée, la police, la gendarmerie et les différents services de renseignement, ce qui pose de grandes difficultés. Ainsi, les gens ordinaires ne peuvent pas exercer ce type de commerce car cela demande beaucoup d’argent et des relations locales et internationales importantes, car il nécessite une grande protection, et c’est ce qui a fait conclure à certains experts algériens que ceux qui veulent pratiquer ce commerce doivent avoir la protection des dirigeants actuels de l’Algérie, ce qui leur a fait supposer que les généraux sont ceux qui protègent l’importation de cette substances à l’Algérie, ainsi qu’à son export dans d’autres pays, notamment en Europe.

Et donc ils ont conclu que les généraux sont les véritables praticiens du trafic de cocaïne, et afin de démontrer l’implication des généraux dans ce trafic, les experts algériens se sont appuyés sur les propos du général Kamel Abderrahmane, arrêté en raison de l’affaire du cocaïne de 2018, qui travaillait dans le renseignement intérieur, où il était sous le commandement du général Toufik, Mohamed Mediène, et a été promu au grade de « général major », puis nommé commandant militaire de la région d’«Oran ».

En effet, ce général affirme que Toufik était à l’origine de l’opération pour laquelle il a été arrêté, il a également annoncé que le général Chengriha, l’actuel chef d’état-major, est celui qui ramène la cocaïne du désert et l’exporte à Marseille, et ici on s’assure que la plupart des généraux de l’armée, les militaires, la police et les renseignements sont ceux qui surveillent l’importation de cocaïne, ils facilitent l’acquisition de cette substance, ils sécurisent également son expédition depuis l’Amérique latine et son introduction en Algérie, en plus, ils facilitent sa commercialisation en Algérie et en Europe. Ils sont également impliqués dans l’exportation de pilules hallucinogènes vers les pays voisins.

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Par ailleurs, la présence des généraux dans la prison de « Blida » sous prétexte de contrebande de cocaïne est un aveu des dirigeants algériens que les généraux sont impliqués dans la contrebande de cette substance qui détruit corps et esprits.

En revanche, les généraux algériens sont impliqués dans le soutien au terrorisme dans les pays africains, où le monde sait aujourd’hui que les généraux algériens financent le terrorisme pour s’étendre aux dépens des pays voisins, et ils utilisent aussi des groupes terroristes pour faire passer de la drogue et des armes, donc, ce ne sont pas des professionnels de l’armée, mais plutôt ils forment un énorme cartel parce qu’ils travaillent comme des gangs. Par conséquent, la rue algérienne a exigé l’établissement d’un état d’institutions, c’est-à-dire un état de vérité et de loi, pas l’état de la bande de généraux.

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