Politique

Elle a expulsé son ambassadeur et s’est engagée dans une confrontation avec elle, comment Paris va-t-il se venger de Mali ?

L’ambassadeur de France à Bamako, Joël Mayer, a quitté le Mali, expulsé après que le chef du coup d’État militaire au Mali, Asmi Gueta, lui a donné 72 heures pour quitter le pays, dans une très mauvaise évolution des relations entre la France et son ancienne colonie, qui porta pendant de nombreuses décennies le nom de « Soudan français », les nouveaux dirigeants de Bamako se sont détachés du cordon français et ont changé le ton de la rhétorique pour exiger une révision des accords historiques avec la France, qu’ils considéraient comme portant gravement atteinte à la souveraineté du Mali.

Il n’y a pas de précédent à cette étape dans l’histoire des relations entre la France et le Mali, et il n’y en a pas non plus dans la région de l’Afrique de l’Ouest, que la France a – dans une large mesure – perchée sur sa décision politique et sa richesse depuis des décennies , selon nombre de ses fils, mais elle s’inscrit dans une vague de colère populaire généralisée envers la France, que certains Maliens appellent le « Grand Satan », le nouveau Mali est basé sur « l’enthousiasme brûlant » d’une jeune génération de militaires qui a renversé feu l’ancien président Ibrahim Abu Bakr Keita, et s’est lancé dans des paris politiques et internationaux controversés, au milieu de violentes tempêtes diplomatiques et politiques.

Le chef de la diplomatie financière, Abdallah Diop, a choisi d’informer directement l’ambassadeur de France, alors il l’a convoqué à son bureau et lui a demandé de faire ses valises et de se préparer à quitter le Mali dans les 72 heures, en réponse aux déclarations du ministre français des Affaires étrangères Jean- Yves Le Drian dans lequel il a déclaré que la junte militaire au Mali « est illégale et prend des mesures irresponsables », et d’autres déclarations de la ministre française des Armées, Florence Parly, dans lesquelles elle a confirmé que la présence militaire française au Mali pourrait ne pas continuer sous aucun prétexte.

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