Politique

Première session de la législature tenue après le coup d’État en Guinée

La législature de transition guinéenne, censée décider du retour des civils au pouvoir, a tenu sa première session cinq mois après le coup d’État qui a renversé le président Alpha Condé, le chef de l’organisme, Danso Koroma, a appelé à « la rédaction d’une constitution dont l’amendement n’est pas facilement possible », ajoutant qu' »un travail doit être fait pour changer radicalement les mécanismes qui amènent les élites au pouvoir et leur permettent de rester indéfiniment ».

Dans un discours devant l’organe de 81 membres, Koroma a souligné que la route « sera semée d’obstacles de toutes sortes que nous devrons surmonter d’ici à l’inauguration de la prochaine Assemblée nationale, après des élections transparentes et crédibles, qui seront organisées pour mettre fin à la période de transition », l’ouverture de la session s’est déroulée en présence du Premier ministre Mohamed Biafoghi, nommé par le Conseil militaire dirigé par le colonel Mamadi Domboya le 6 octobre, ainsi que du président du Conseil législatif de transition au Mali, le colonel Malik Diaw, et du président du Assemblée nationale de la Sierra Leone Abbas Chernur Bendo.

« A la lumière des transformations politiques au Mali et en Guinée, nos deux pays se trouvent à la croisée des chemins, et le but ultime de toute transition est d’avancer vers un règlement politique », a déclaré Diao dans un communiqué, cette session fait suite à la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) il y a quelques jours à Accra, de maintenir ses sanctions contre la Guinée, suite à la prise du pouvoir par l’armée.

  Éthiopie : la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur le barrage de la Renaissance n'est pas contraignante
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top