Politique

CEDEAO : nous avons pris acte d’un mécanisme de suivi du dialogue mis en place par le gouvernement malien

CEDEAO : nous avons pris acte d'un mécanisme de suivi du dialogue mis en place par le gouvernement malien

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré avoir pris note de la déclaration du gouvernement malien du 09 février, relative à la mise en place d’un mécanisme de poursuite du dialogue avec la CEDEAO, qui a également confirmé l’engagement de aux autorités maliennes de transition d’œuvrer au rétablissement de l’ordre constitutionnel normal, la Commission a noté, dans un communiqué, que des consultations sont actuellement en cours au niveau technique entre les autorités de transition et le Comité de suivi de la transition, composé de la CEDEAO, de l’Union africaine, des Nations unies, du Ghana et du Nigeria, et appuyé par un certain nombre d’experts, sur le calendrier des élections. La Commission de la CEDEAO a toutefois noté qu’un groupe de travail au niveau ministériel n’a pas encore été créé.

Le gouvernement malien avait annoncé, dans un communiqué publié le 09 février, la mise en place d’un mécanisme de concertation, dans le cadre de la poursuite du dialogue avec la CEDEAO, l’Union africaine et la communauté internationale, sur la gestion du processus de transition dans le pays, le communiqué explique que ce mécanisme vise à trouver une solution qui concilie les aspirations du peuple malien et les exigences de la communauté internationale, notamment en adoptant un calendrier électoral dans la perspective de l’organisation d’élections générales au Mali. Les ministres des affaires étrangères, de l’administration territoriale (intérieur) et du rétablissement coordonnent les travaux du nouveau groupe de travail, la CEDEAO a prononcé, le 09 janvier, de lourdes sanctions contre le Mali, dont les autorités de transition avaient notifié au bloc régional l’impossibilité de tenir les élections qui devaient initialement avoir lieu le 27 février, expliquant le report de son élection par la crise multidimensionnelle qui prévaut encore dans le pays.

  Les forces armées du Burkina Faso admettent avoir tué des civils par erreur

Le gouvernement malien, qui proposait de prolonger de quatre ans le processus de transition, a été rejeté par la CEDEAO, qui a jugé ce délai trop long, sans présenter de proposition alternative, stipulant seulement un plan d’action rapide pour rétablir l’ordre constitutionnel en échange de la levée des sanctions imposées sur le Mali.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top