Politique

Quatre militaires français libérés en Centrafrique

Quatre soldats français des forces de maintien de la paix des Nations unies en Afrique centrale, arrêtés il y a trois jours pour complot en vue d’« assassiner » le président du pays, ont été libérés, « Les quatre employés de la Minusca arrêtés à l’aéroport de Bangui ont été libérés », a écrit sur Twitter le chef de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), Mankor Ndiaye.

L’information a confirmé par l’ambassade de France à Bangui sur Twitter et le parquet de Bangui à l’AFP sans plus de détails, les forces de sécurité ont arrêté lundi devant l’aéroport de Bangui quatre soldats de la Légion étrangère de l’armée française de nationalités française, roumaine, italienne et bulgare, portant des uniformes militaires et porteurs d’armes, immédiatement, l’ambassade de France et les Nations unies annoncent qu’ils font partie de l’unité de garde du chef d’état-major de la force de maintien de la paix (MINUSCA), le général Stéphane Marchnoir, et qu’ils le transfèrent à l’aéroport pour se rendre à Paris, des messages sur les réseaux sociaux ont accusé les soldats français de chercher à « assassiner » le président centrafricain Faustin Arcanj Touadera, ainsi que des photos de leur prétendue voiture et des armes « confisquées » lors de leur arrestation.

L’ambassade de France en République centrafricaine avait auparavant annoncé l’arrestation de quatre militaires français qui escortaient un officier de la force des Nations unies à l’aéroport de Bangui, l’ambassade a déclaré dans un communiqué : « L’équipe de protection proche du général Stéphane Marchonnoir, chef d’état-major de la MINUSCA (Mission des Nations unies en République centrafricaine), composée de quatre militaires français, a été arrêtée hier après-midi à l’aéroport de Bangui », des tracts accusaient les militaires français de chercher à « assassiner » le président de la République centrafricaine, Faustin Arcanj Touadera, accompagnés de photos de leur prétendue voiture et des armes « confisquées » lors de leur interpellation.

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