Le nouveau Premier ministre du Burkina Faso, Albert Ouedraogo, a qualifié lundi à Ouagadougou la situation sécuritaire dans le pays de certes difficile, mais pas impossible ni hors de portée, appelant la population à soutenir les efforts du gouvernement, « La situation est certes difficile, mais elle n’est pas farfelue tant que nous avons l’enthousiasme national pour mener le seul combat valable pour sauver ce pays », a déclaré Albert Ouedraogo à la presse, à l’issue de la première rencontre des 25 membres de son cabinet avec le président de transition, le colonel Paul-Henri Sandaugo Damiba.
Il a souligné que son équipe gouvernementale travaillera selon les priorités spécifiques, dont la première est la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire et la reconstruction de l’État, il a ajouté que le chef de l’Etat « nous a confié la tâche de nous attaquer à des projets qui intéressent le Burkina Faso et qui, bien sûr, doivent passer par des réformes audacieuses », c’est pourquoi, lors de cet appel, le Président a insisté sur un certain nombre d’attentes, mais aussi sur un certain nombre de valeurs qui doivent guider le travail du gouvernement, a-t-il dit.
Il s’agit d’intégrité, de loyauté, de rigueur et de solidarité, a-t-il dit, appelant tous les Burkinabés à soutenir le nouveau gouvernement.
L’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été renversé le 24 janvier lors d’un coup d’État militaire. Le pays est entré dans une période de transition politique de 3 ans avant d’organiser des élections.