Politique

Soudan…Une anticipation d’un million de personnes menée par les comités de résistance vers le palais présidentiel de Khartoum

Soudan…Une anticipation d'un million de personnes menée par les comités de résistance vers le palais présidentiel de Khartoum

La Coordination des comités de résistance à Khartoum a annoncé que le « million de détenus », qui sera lancé aujourd’hui, lundi, se rendra au palais présidentiel pour exiger un régime civil et la libération des détenus, les Comités de Résistance ont appelé – dans un communiqué – toutes les forces de la révolution contre le « coup d’Etat » du 25 octobre dernier à participer activement au million de personnes d’aujourd’hui, lundi, « détenant l’arme de notre paix, afin d’établir un pur autorité civile», le communiqué a également appelé à la poursuite « du voyage de la révolution, en solidarité avec les détenus illégaux dans les prisons, et à la libération des millions de détenus qui se dirigent vers le palais présidentiel ».

Et hier, des dizaines de manifestants sont descendus dans les rues de plusieurs quartiers des trois villes de la capitale, Khartoum, Khartoum Nord et Omdurman (ouest de la capitale) pour exiger un régime civil et la libération des détenus, les forces d’opposition et les organisations de défense des droits de l’homme accusent les autorités soudanaises d’arrêter des dirigeants politiques et des dizaines de militants des « comités de résistance », en revanche, le chef du Conseil de souveraineté, Abdel-Fattah Al-Burhan, a déclaré le 17 février que « les communications contre certaines personnes ont été faites par les autorités judiciaires », soulignant l’indépendance de ces autorités.

Depuis le 25 octobre dernier, le Soudan a connu des manifestations en réponse aux mesures exceptionnelles prises par le chef de l’armée, Abdel Fattah Al-Burhan, notamment l’imposition de l’état d’urgence et la dissolution des Conseils de souveraineté et des ministres de transition, que les forces politiques envisager un « coup d’Etat militaire » en échange du refus de l’armée.

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Ceux qui rejettent les procédures d’Al-Burhan disent qu’il représente un coup d’État contre une phase de transition qui a débuté le 21 août 2019 et est censée se terminer par des élections début 2024, et que l’armée, les forces civiles et les mouvements armés ont signé un accord de paix en 2020, partager le pouvoir pendant cette phase de transition. Alors que la preuve nie la survenance d’un coup d’État militaire.

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