Politique

Consultations pour le transfert de l’ancien président burkinabé Kaboré dans une résidence familiale

Consultations pour le transfert de l'ancien président burkinabé Kaboré dans une résidence familiale

Le porte-parole du gouvernement au Burkina Faso, Lionel Bilgo, a déclaré que des consultations étaient en cours pour transférer le président déchu, Roc Marc Christian Kaboré, actuellement sous pontificat, dans une « résidence familiale de son choix », « Pour sa sécurité, et compte tenu du contexte sécuritaire auquel le pays est confronté, le président Kaboré, après des consultations en cours, devra choisir entre deux résidences privées à Ouagadougou, dont l’une est celle où réside sa famille et qui dispose déjà d’un appareil sécuritaire», a ajouté Lionel Belgo lors d’une conférence de presse.
Lionel Bilgo a expliqué que Kaboré « lui assurera la sécurité nécessaire compte tenu de son grade et des tâches qu’il a exercées au Burkina Faso », ajoutant : « Il est de notre devoir de lui assurer une sécurité totale », cette évolution dans l’affaire Kaboré coïncide avec l’expiration du délai fixé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO » plus tôt, et qui menaçait d’imposer des sanctions au Conseil militaire de transition au Burkina Faso, si l’ancien président n’était pas libéré par une date limite du 31 mars, en réponse, un porte-parole du gouvernement burkinabé a déclaré que ce dernier « n’a qu’une seule échéance, qui est de bien faire les choses et d’organiser le travail en fonction de la réalité du terrain, en toute objectivité, avec la plus grande sagesse et réalisme ».
Pour sa part, la ministre burkinabé des Affaires étrangères, Olivia Rawamba, a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe à Ouagadougou que la CEDEAO n’est pas « un organisme de sanctions, mais une structure d’appui », ajoutant qu’elle s’est engagée à « accompagner le Burkina Faso », e chef de la diplomatie burkinabé a expliqué que la CEDEAO, à travers ses délégations successives qui se sont rendues au Burkina Faso, n’a précisé aucun délai pour la voie de transition dans le pays, ajoutant que les 3 ans annoncés sont le résultat de « sessions nationales de consultation ».

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