Politique

Les généraux aux algériens: nous sommes tous des voleurs, donc tout le monde devrait se taire

Les généraux aux algériens: nous sommes tous des voleurs, donc tout le monde devrait se taire

Malgré la corruption du régime algérien, les généraux ont créé davantage d’organismes anti-corruption en Algérie, même si la présence de ces derniers n’a pas empêché le flot de corruption. En effet, depuis que la France a accordé l’indépendance à l’Algérie, cela n’a pas empêché la corruption de se transformer en phénomène structuré que l’autorité utilisait pour diriger le pays en faisant flotter tout le monde dans le container à la manière de « Nous sommes tous des voleurs », puisque les Algériens sont mondialement connus pour le vol…

Lutter contre la corruption nécessite le démantèlement du système institutionnel de la corruption, et cela ne se fera pas avec plus de textes et d’instances seulement, mais en libéralisant d’autres autorités qui représentent des piliers pour focaliser l’intégrité et la transparence dans la gestion des affaires et de l’argent publique. Il n’est donc pas possible de lutter contre la corruption sans le droit du citoyen algérien d’avoir accès à l’information et à des médias indépendants qui ont la liberté responsable de révéler les cas de corruption, la capacité de mener des enquêtes et l’audace d’affronter les responsables impliqués et complices de la corruption, quels que soient leurs niveaux et leurs positions, et sans que la presse craigne la pression et assèche la publicité, et sans être dirigée ou utiliser par le pouvoir des médias dans des batailles pour blanchir les plaques ou noircir les journaux.

Malheureusement, les médias algériens, dans leur réalité actuelle misérable et totalement abandonnés à la vision et au récit officiels de l’état des généraux, est qualifié pour participer à la dissimulation de la corruption, pas à la combattre.

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La corruption ne peut être combattue sans un pouvoir judiciaire et un juge indépendant, car ce qui s’est passé pose avec acuité la question de l’indépendance de la justice.

En effet, toutes les personnalités militaires et politiques inculpées dans la fameuse affaire de la « réunion complotiste » en mars 2019 ont obtenu des condamnations à l’acquittement après des peines de 15 ans d’emprisonnement, et une telle justice qui prononce deux peines extrêmement contradictoires, fondées sur les mêmes faits, dossiers et documents, et soumettant ses décisions aux circonstances politiques, qu’il s’agisse de condamnation ou d’acquittement, est-il possible qu’elle lutte contre la corruption à tous les niveaux ?

Par conséquent, la corruption ne peut être combattue sans l’indépendance effective des institutions de contrôle telles que le parlement, mais certains faits dans le nouveau parlement et le comportement des blocs parlementaires fidèles aux généraux et leur volonté, qu’ils ont exprimée, de couvrir le déficit public et les échecs des ministres, ne donnent pas une indication que l’institution parlementaire est capable de faire une différence de contrôle, de plus, la lutte contre la corruption en Algérie fait face à un grand problème qui se manifeste dans le fait que l’autorité dirigeante en Algérie est la source de la corruption.

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