Le parti au pouvoir en Tanzanie a déclaré mercredi qu’il insistait pour réformer la constitution du pays d’Afrique de l’Est après avoir évité des années de pressions soutenues de la part des partis d’opposition et des groupes de défense des droits.
Une précédente tentative de modification de la constitution avait échoué en 2014. À l’époque, le projet de constitution excluait des modifications telles que la réduction des pouvoirs du président, la création d’une commission électorale indépendante et l’autorisation de contestations judiciaires des résultats de l’élection présidentielle, depuis lors, des groupes d’opposition et de défense des droits ont fait pression pour que les réformes soient achevées, et le parti au pouvoir Chama Cha Mapinduzi a déclaré mercredi qu’il saluait le changement, « Je voudrais vous informer que Chama Cha Mapinduzi insiste sur la nécessité d’une nouvelle constitution… le parti soutient les efforts de réconciliation du président Samia », a déclaré aux journalistes Shaka Hamdu Shaka, secrétaire à la propagande et à l’idéologie du parti.
En juillet dernier, le chef du principal parti d’opposition Shadima et 10 autres personnes ont été arrêtés alors qu’ils planifiaient une réunion pour discuter de propositions de nouvelle constitution, Chadima a déclaré que l’arrestation de ses partisans est la preuve que la présidente Samiya Solo Hassan suivait les traces autoritaires de son prédécesseur, John Magufuli, décédé en mars de l’année dernière. Le gouvernement a nié les allégations.
