Politique

Quel est le rôle joué par l’Union africain pour résoudre la crise du grand barrage du Nil

Quelques jours après que le président Donald Trump a accusé l’Éthiopie d’avoir rompu un accord qu’il avait négocié sur les droits de l’Égypte à l’eau du Nil, l’Union africaine lance de nouvelles négociations trilatérales sur la question entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan.

La construction du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), la pièce maîtresse du plus grand projet hydroélectrique d’Afrique, de l’autre côté du fleuve, provoque des tensions dans la région, en particulier sur son potentiel à perturber l’agriculture égyptienne.

L’Union africaine est entrée dans le différend plus tôt cette année lorsque son président actuel, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a appris des lettres envoyées au Conseil de sécurité des Nations Unies par l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie en mai et juin.

Il a consulté les dirigeants des trois pays et les négociations qui ont suivi auraient abouti à des « résultats tangibles ». Mais l’initiative de l’UA n’a pas encore abouti à un accord ferme.

Après une pause de sept semaines dans les pourparlers, Ramaphosa a annoncé tôt lundi qu’après de « longues consultations » avec le Président Abdel Fattah al-Sissi de l’Égypte, le Premier ministre Abiy Ahmed de l’Éthiopie et le Premier ministre Abdallah Hamdok du Soudan, ils reprendraient mardi.

Ramaphosa a affirmé que la reprise des pourparlers « témoigne de la forte volonté politique et de l’engagement » des trois dirigeants pour « la résolution pacifique et amiable de la question du GERD ».

Sa déclaration vient trois jours après que Trump a publiquement fait pression sur le dirigeant soudanais pour l’aider à résoudre le différend.

Au cours d’une liaison à trois avec Hamdok et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président américain a affirmé que «j’avais fait un accord pour eux» sur le barrage.

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Trump a précédemment qualifié Sissi de « grand président », et son administration a suspendu et retardé l’aide au développement à l’Éthiopie en raison du différend. La décision a été critiquée par les précédents envoyés africains des administrations démocrates et républicaines.

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