Economie

Pourquoi des avocats veulent bloquer l’accord commercial Kenya-États-Unis ?

L’accord de libre-échange conclu entre le Kenya et les États-Unis d’Amérique a été contesté devant la Cour de justice de l’Afrique de l’Est quelques jours après que les deux pays ont ouvert des négociations sur les importations en franchise.

Deux avocats, Christopher Oyieko et Emily Osiemo, demandent au tribunal régional d’invalider l’accord de libre-échange (ALE), en affirmant qu’il va à l’encontre du traité du Kenya avec les autres partenaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE).

Selon les deux, l’accord entre le Kenya et les États-Unis conduira à un marché inondé, l’Ouganda et la Tanzanie étant les plus grandes victimes.

Dans l’affaire engagée contre le procureur général du Kenya, Kihara Kariuki, et le secrétaire général de la CAE, Liberat Mfumukeko, les requérants allèguent que l’accord expose la région à un afflux de marchandises importées des États-Unis.

Selon le ministère de l’Industrialisation et du Commerce, l’ALE Kenya-États-Unis remplace la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa), qui expirera en 2025.

Agoa a été signé par le président américain Bill Clinton comme un pacte commercial de 15 ans permettant aux exportateurs d’Afrique et de plusieurs autres pays en développement d’accéder en franchise au marché américain.

Le président Barack Obama l’a prolongé jusqu’en 2025 lors de sa visite au Kenya en 2015.

Dans les objectifs proposés qui ont guidé les négociations, le Kenya a déclaré que le nouvel accord est compatible avec le cadre de l’Organisation mondiale du commerce.

Dans l’accord qui est actuellement contesté devant le tribunal, le Kenya a accepté de lever sa sanction de dix ans contre le blé américain. Le Kenya avait bloqué pendant 12 ans l’importation de céréales de trois États en raison d’une maladie du blé connue sous le nom de charbon du pavillon.

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