Politique

Pourquoi l’accord de paix en Éthiopie est-il une victoire pour le Premier ministre Abiy Ahmed ?

Pourquoi l'accord de paix en Éthiopie est-il une victoire pour le Premier ministre Abiy Ahmed ?

Un jour après la fin des applaudissements lors de la cérémonie de signature à Pretoria, en Afrique du Sud, des coups de feu résonnaient encore sur les montagnes du Tigré, l’accord s’aligne globalement sur les objectifs du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed lorsqu’il a lancé ce qu’il a appelé une « opération de maintien de l’ordre » contre le parti au pouvoir dans la région, le Front de libération du peuple du Tigré, il y a près de deux ans et à ce jour, il y aura un processus de négociation pour le désarmement des combattants du Tigré.

Ce qui est considéré comme une victoire pour Abi Ahmed, c’est le fait que l’accord d’armistice ait été signé par les dirigeants de la région sous le nom de Tigray People’s Liberation Front, et non, comme le souhaitaient les habitants de la région, « le gouvernement du Tigray », il rejette les élections de 2020 dans la région remportées par le Front de libération du peuple du Tigré et prévoit un nouveau scrutin, bien que le gouvernement fédéral ait exigé la reddition complète du Front de libération du peuple du Tigré, cela n’a pas été réalisé, le gouvernement s’est engagé à annuler la désignation du Front de libération du peuple du Tigré comme organisation terroriste et à engager des négociations politiques avec lui sur la manière de gérer la région, l’accord garantit que les deux parties respecteront la constitution fédérale existante, cela comprend des zones de peuplement telles que le Tigré occidental riche en cultures agricoles, dont la région voisine d’Amhara s’est emparée pendant les premières semaines de la guerre, par des moyens constitutionnels.

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L’accord ne précisait pas si l’administration de la région et les agriculteurs qui en avaient été expulsés reviendraient les premiers, le volet humanitaire de l’accord ouvre la porte à la fin de la famine qui a tué jusqu’à un million de personnes et pourrait inclure environ 10% de la population du Tigré d’environ 6 millions, selon une étude publiée par des universitaires en Belgique, après deux ans de siège et de famine, et sous la pression militaire incessante des forces combinées des armées éthiopienne et érythréenne ainsi que des forces de la région d’Amhara, les dirigeants du Tigré ont fait d’importantes concessions.

 

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