Politique

Mali : La Coordination des mouvements de l’Azawad demande une réunion d’urgence pour discuter de l’accord de paix

Mali : La Coordination des mouvements de l'Azawad demande une réunion d'urgence pour discuter de l'accord de paix

L’ancien mouvement de rébellion touareg au Mali a appelé l’Algérie et d’autres médiateurs internationaux à tenir une « réunion d’urgence » dans un « lieu neutre » pour discuter de l’accord de paix dans le nord du Mali, que le mouvement a dénoncé comme un « échec », la Coordination des mouvements de l’Azawad, alliance de nationalistes touaregs et arabes du nord du Mali en rébellion contre le pouvoir central, a été fondée en 2014 puis a signé un accord de paix avec Bamako en Algérie en 2015.

Dans une lettre de la coalition au ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, la Coordination des mouvements de l’Azawad s’est dite « reconnaissante des efforts déployés par les médiateurs internationaux dirigés par l’Algérie, qui ont conduit à la signature de l’accord il y a près de huit ans », dans la lettre signée par le chef de la coalition, Abbas Ag Antala, la coordination appelle à « la tenue d’une réunion d’urgence avec tous les médiateurs internationaux dans un lieu neutre ». La lettre note que cette demande est « justifiée par la nécessité d’examiner la pérennité » de l’accord signé en 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad a déclaré : « Il est regrettable d’admettre après 7 ans que l’accord de paix souffre sans aucun doute d’un manque manifeste d’engagements réels de la part des principales parties pour le mettre en œuvre, que sont les gouvernements successifs au Mali, la médiation algérienne et la communauté internationale qui garantit sa pleine mise en œuvre.

L’accord signé par les rebelles en 2015 avec les groupes armés fidèles au gouvernement et à l’État malien prévoit plus d’autonomie locale et l’intégration des combattants dans l’armée dite « reconstituée », sous l’autorité de l’État, mais la mise en œuvre de les termes de l’accord sont encore partiels, le Mali a connu deux coups d’État militaires en août 2020 et mai 2021, et le gouvernement a adopté un calendrier de transition pour permettre aux civils de revenir au pouvoir en mars 2024. Mais la crise politique coïncide avec une grave crise sécuritaire qui se poursuit depuis le déclenchement des rébellions séparatistes en le nord en 2012.

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