L’Ouganda annonce le meurtre de 11 militants des « Forces Démocratiques » lors d’un raid transfrontalier

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L’armée ougandaise a déclaré qu’un groupe de 11 militants stationnés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été tués lors d’affrontements avec les forces ougandaises lors d’un raid transfrontalier, le porte-parole de l’UPDF, Felix Kulaygi, a écrit sur Twitter qu’entre 20 et 30 combattants des ADF ont traversé la rivière Semeliki dans le district de Ntoroko, dans le sud-ouest de l’Ouganda, déclenchant une bataille avec des soldats ougandais, « Nos services de renseignement ont reçu des informations à leur sujet et ils ont été interceptés. Il y a une bataille en cours pour traiter fermement ce groupe. Onze d’entre eux ont été tués », a-t-il dit, expliquant que huit autres ont été capturés tandis qu’un soldat ougandais a été tué.

Le Daily Monitor, basé à Kampala, a rapporté que les ADF ont tiré sur des civils dans la région, blessant au moins trois personnes tandis que de nombreux habitants ont fui leurs maisons pour chercher refuge dans les zones urbaines, après une série d’attentats à la bombe dans et autour de la capitale ougandaise à la fin de l’année dernière, Kampala a déployé des centaines de soldats dans l’est du Congo dans le cadre d’une opération conjointe avec l’armée congolaise pour éradiquer les ADF. L’Ouganda affirme que l’opération a remporté un grand succès, mais le groupe armé continue d’attaquer des civils, le mois dernier, l’Ouganda a déclaré qu’il déploierait 1 000 soldats supplémentaires pour rejoindre une force régionale chargée d’aider à mettre fin à des décennies d’instabilité dans l’est du Congo.

Les Forces démocratiques alliées (ADF) sont un groupe rebelle actif en Ouganda et en République démocratique du Congo et sont considérées comme une organisation terroriste par le gouvernement ougandais.