Politique

Une « notice rouge » pour l’arrestation d’un officier accusé d’avoir fomenté un coup d’Etat en Gambie

Une "notice rouge" pour l'arrestation d'un officier accusé d'avoir fomenté un coup d'Etat en Gambie

L’agence de police internationale, Interpol, a émis une « notice rouge » aux pays étrangers pour arrêter un officier militaire accusé d’avoir comploté pour renverser le gouvernement en Gambie le mois dernier, ont indiqué des responsables locaux, les responsables gambiens affirment que l’officier, Lamine Gadama, est un fugitif de la justice et que toute personne surprise en train de l’aider ou d’être de connivence avec lui sera traitée conformément à la loi.
Sept des accusés – dont le chef de gang présumé, le caporal Sana Federa – ont été arrêtés et ont comparu devant la Haute Cour de la capitale, Banjul, pour trahison et complot en vue de commettre un crime. Deux civils et un policier ont également comparu devant le tribunal pour haute trahison et dissimulation de trahison. Les accusés devaient déposer une requête, mais cela ne s’est pas produit, l’affaire a été ajournée parce que l’État n’a pas déposé d’acte d’accusation et que deux des soldats accusés n’étaient pas représentés par un avocat. Le juge Passero Mahoney a ordonné à l’État de soumettre l’acte d’accusation avant le 23 janvier et a ordonné aux deux soldats non représentés d’engager des avocats ou d’aider l’État à leur fournir une assistance juridique, les autorités de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest ont annoncé le 21 décembre avoir déjoué une tentative de putsch militaire. Les tentatives de coup d’État sont courantes en Gambie, qui souffre depuis plus de deux décennies sous le règne de l’ancien président Yahya Jammeh, qui a pris le pouvoir en 1994 et a déjoué plusieurs tentatives pour le renverser avant de perdre les élections fin 2016 au profit d’Adama Barrow.
Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont condamné la dernière tentative de coup d’État, au milieu de préoccupations plus larges concernant la stabilité de la région, et aucune information n’a été reçue sur qui était derrière ou si elle était liée à l’ancien régime.

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