Politique

Les dessous de la libération de l’opposant algérien, Rachid Nekkaz

Les dessous de la libération de l'opposant algérien, Rachid Nekkaz

Craignant la mort de l’opposant algérien, Rachid Nekkaz, des suites de tortures dans les prisons algériennes, ce qui ferait intervenir les organisations internationales de défense des droits de l’homme, le président algérien Tebboune l’a gracié alors que le militant politique Rachid Nekkaz étant en prison depuis plusieurs mois.

Pour mémoire, le tribunal de Chlef avait condamné Rachid Nekkaz à un an de prison durant l’automne 2022, accompagné de son neveu, au motif qu’ils avaient organisé une manifestation devant l’établissement pénitentiaire du quartier Ben Souna, et leur refus de quitter les lieux et de répondre aux services de sécurité qui leur demandaient de quitter les lieux.

Rachid Nekkaz a été libéré de prison après avoir annoncé qu’il quittait la vie politique dans une lettre écrite depuis sa cellule et remise à ses proches. Il a déclaré avoir été « contraint par les circonstances » et a également informé le président algérien Abdelmadjid Tebboune de sa décision le 10 décembre. Cette libération intervient deux semaines après cette annonce. Rachid Nekkaz avait été arrêté en mai 2021 et avait déjà été incarcéré de décembre 2019 à février 2021 pour « incitation à la violence via les réseaux sociaux », où il était alors très actif et pour atteinte à l’unité nationale, et la drôle accusation « d’affaiblir le moral de l’armée », qui est l’accusation avec laquelle la plupart des opposants algériens sont emprisonnés.

  Le régime algérien reste indifférent aux critiques internationales et continue de réprimer la presse
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