Politique

Soudan du Sud : libération des deux derniers journalistes arrêtés après avoir publié une vidéo sur le président

Soudan du Sud : libération des deux derniers journalistes arrêtés après avoir publié une vidéo sur le président

L’Association des journalistes du Soudan du Sud a annoncé vendredi dans un communiqué la libération des deux derniers journalistes arrêtés en janvier après la publication d’un clip vidéo montrant le président Salva Kiir en train d’uriner lors d’une cérémonie officielle, sept journalistes de la South Sudan Public Television Broadcasting Corporation (SSBC) ont été arrêtés en janvier. Cinq ont depuis été libérés, dont deux mardi.

Les journalistes ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête suite à un clip vidéo devenu viral sur les réseaux sociaux en décembre montrant Salva Kiir, 71 ans, en train d’uriner lors d’une cérémonie officielle.

Le clip vidéo, qui a été posté sur YouTube, montre le président Kiir avec son chapeau noir et un costume gris clair, avec une tache sombre sur son pantalon. Dans un communiqué publié vendredi, l’Union des journalistes du Soudan du Sud a salué « la libération de Garang John et Jacob Benjamin », soulignant qu’elle poursuivra sa lutte « pour garantir que les journalistes travaillent dans un environnement libre et sûr », le Soudan du Sud, pays enclavé d’Afrique de l’Est, est classé 128e en termes de liberté de la presse par l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières, le Soudan du Sud a obtenu son indépendance en 2011, mais deux ans plus tard, il a sombré dans une guerre civile de cinq ans entre ses rivaux rivaux Riek Machar et Salva Kiir, qui a fait près de 400 000 morts et des millions de déplacés.

La guerre a officiellement pris fin en septembre 2018 avec un accord de paix qui stipule le principe du partage du pouvoir. Mais cet accord a été largement ignoré, plus de deux ans après la formation d’un gouvernement d’union nationale qui comprenait Kiir et son ennemi juré Machar, l’actuel vice-président, les Nations Unies et la communauté internationale accusent les dirigeants sud-soudanais de maintenir le statu quo, d’attiser la violence, de supprimer les libertés politiques et de détourner les fonds publics.

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