Des responsables américains ont déclaré à l’Agence France-Presse que les États-Unis préparent une aide à long terme pour la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, avec des craintes croissantes que les groupes armés dans la région du Sahel ne s’étendent à la côte ouest de l’Afrique, les responsables ont déclaré que le soutien occidental était également crucial pour contenir le groupe de mercenaires russes Wagner après qu’il a remporté de grands succès dans les pays du Sahel déchirés par la violence, notamment grâce à une alliance avec les dirigeants militaires du Mali.
Les villes côtières reliées au monde par les ports n’ont pas été touchées, mais la violence s’est intensifiée dans les zones frontalières du Mali et du Burkina Faso, « C’est une menace importante et croissante », a déclaré à l’AFP Michael Heath, sous-secrétaire d’Etat adjoint chargé de l’Afrique de l’Ouest, « Ils essaient de gérer cela et nous essayons de déterminer le type d’outils dont ils ont besoin », a déclaré Heath, qui est récemment revenu d’un voyage dans la région avec d’autres responsables du département d’État pour évaluer les besoins, il a dit qu’il n’avait pas encore remarqué une présence dans les trois pays du groupe Wagner, qui est accusé d’avoir commis des violations des droits de l’homme dans plusieurs pays, dont l’Ukraine, où il joue un rôle majeur dans la guerre de la Russie contre lui, « Ils n’existent pas encore sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest, mais nous savons qu’ils recherchent des opportunités pour profiter de l’instabilité partout où ils la voient », a déclaré Heath.
Les responsables américains accusent la Russie d’intensifier la désinformation en Afrique francophone, les inquiétudes ont augmenté dans la région du Sahel concernant la violence ainsi que la présence russe au cours des derniers mois depuis que la France a mis fin à une campagne de 8 ans contre les groupes armés, et elle a été critiquée pour son accent exagéré sur les solutions militaires, les responsables américains ont déclaré que la côte ouest-africaine ne connaîtrait pas de violence si elle ne s’étendait pas du nord, soulignant en même temps que l’instabilité pourrait également résulter de facteurs locaux et de la concurrence pour les ressources que le changement climatique exacerbe leur rareté.
