Politique

Constitution d’une alliance contre la candidature du président sénégalais Macky Sall à un troisième mandat

Constitution d'une alliance contre la candidature du président sénégalais Macky Sall à un troisième mandat

Plus de 120 partis, formations politiques et organisations de la société civile au Sénégal ont signé la charte du mouvement « F24 » contre la candidature du président sénégalais Macky Sall à un troisième mandat présidentiel, dix mois avant la date des élections présidentielles du pays, dans un communiqué, la coalition a appelé le président Sall à respecter la constitution et à s’abstenir de briguer un troisième mandat « illégal et illégitime », dix mois avant la date des élections présidentielles.

Le président, au pouvoir depuis 2012, n’a pas encore montré ses intentions, mais a rejeté les allégations selon lesquelles sa candidature à un troisième mandat serait inconstitutionnelle.

Osman Sonko, l’opposant le plus en vue de Sall, faisait partie des nombreux leaders de l’opposition qui ont assisté au lancement de la coalition, alors que plus de 120 partis ont signé la charte du mouvement « F24 », selon ses fondateurs, la coalition demande également la libération des « prisonniers politiques » arrêtés lors de manifestations rejetant une plainte en diffamation intentée contre Sonko par le ministre du Tourisme Mamie Mbaye Niang, proche de Sall, les tensions montent à travers le pays depuis des semaines, les manifestations paralysant la capitale, Dakar. Sonko a été condamné fin mars à deux mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation, à l’issue d’un procès qui, selon ses avocats, ne l’empêcherait pas de se présenter aux élections présidentielles de 2024, Sonko a fait appel du verdict et doit être examiné par le tribunal ultérieurement, et son sort politique est également en suspens dans une autre affaire dans laquelle il est accusé de viol, et il a également fait appel.

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Sonko et ses partisans accusent le gouvernement d’utiliser le système judiciaire pour l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles, tandis que le parti au pouvoir accuse Sonko de chercher à attiser la colère de la rue pour tenter d’échapper aux sanctions dans les poursuites contre lui.

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