Politique

L’Afrique du Sud confirme sa politique de non-alignement dans la guerre d’Ukraine

L'Afrique du Sud confirme sa politique de non-alignement dans la guerre d'Ukraine

Le conseiller présidentiel sud-africain à la sécurité a déclaré que le pays n’était « pas aligné » dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine après que les allégations américaines selon lesquelles il aurait fourni des armes à Moscou ont conduit à une crise diplomatique, Sydney Mfamadi, conseiller à la sécurité du président Cyril Ramaphosa, a mis l’accent sur la politique de neutralité dans le conflit. « Nous devons préciser que nous sommes en effet des non-alignés actifs en ce qui concerne le conflit », a déclaré Mfamadi lors d’un briefing en ligne.
Plus tard, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il avait parlé au président Ramaphosa et l’a exhorté à aider à mettre en œuvre le plan de paix de Kiev pour mettre fin à la guerre, « Quiconque aide l’agresseur avec des armes sera un partenaire dans toutes les conséquences », a déclaré Zelensky dans une allocution vidéo depuis Rome, un jour après que Ramaphosa s’est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine, l’ambassadeur américain en Afrique du Sud, Robin Brigetti, a déclaré jeudi dernier qu’il était convaincu qu’un navire russe soumis aux sanctions américaines avait récupéré des armes dans une base près du Cap en décembre 2022. Il a ajouté que de hauts responsables américains avaient de « profondes inquiétudes » quant au manque de respect de l’Afrique du Sud pour sa politique déclarée de non-alignement.
Les commentaires d’Albrighetti ont conduit à une réaction immédiate avec le gouvernement Ramaphosa réfutant les allégations et après une réunion entre Albrighetti et le ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor, l’ambassadeur s’est déplacé pour fournir des éclaircissements, un communiqué tardif du gouvernement a indiqué que l’ambassadeur « a reconnu avoir franchi la ligne et s’est excusé sans réserve auprès du gouvernement et du peuple d’Afrique du Sud », les commentaires de Brigetti ont fait des ravages sur la monnaie locale, le rand ayant baissé de 4,7 % en une semaine alors que les inquiétudes grandissaient quant à d’éventuelles sanctions contre le pays.

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