Politique

Un jour de colère pour la presse tunisienne « rejetant les tentatives d’intimidation et d’assujettissement »

Un jour de colère pour la presse tunisienne "rejetant les tentatives d'intimidation et d'assujettissement"

Des dizaines de journalistes et de militants de la société civile en Tunisie ont organisé une manifestation devant le Syndicat des journalistes dans la capitale, pour exprimer leur colère face à ce qu’ils ont appelé le recrutement de la magistrature et l’utilisation de l’arsenal des lois d’infliger des sanctions sévères aux journalistes dans le but de les intimider et de les subjuguer, selon leurs dires, les manifestants ont brandi des slogans dénonçant les poursuites sécuritaires et judiciaires, tels que « Libertés, libertés, l’État policier et la mort (terminés) » et des slogans appelant à l’abolition du décret 54 relatif à la lutte contre les fausses nouvelles et rumeurs émises par le président tunisien Kais Saied.

Cette décision, à laquelle ont participé des représentants d’organisations de défense des droits de l’homme et de syndicats, intervient après que la Cour d’appel a décidé, mardi dernier, d’augmenter la peine prononcée contre le journaliste Khalifa Al Qasimi d’un an à cinq ans de prison, après avoir été accusé d’avoir « la publication d’informations de sécurité sur le démantèlement d’une cellule terroriste », le verdict contre Al-Qasimi a été un choc pour le secteur de la presse, d’autant plus que la nouvelle a été publiée une semaine après que les forces de sécurité ont réussi à démanteler une cellule terroriste dans la ville de Kairouan, qui est considérée comme l’une des couvertures de presse adoptées après la révolution pour souligner les succès en matière de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, les journalistes et les militants en Tunisie craignent que le régime actuel ne porte atteinte à la liberté d’expression, qui est le gain le plus important réalisé dans le pays après la révolution, à un moment où les arrestations et les procès se multiplient parmi les militants politiques de l’opposition, tandis que le président Saïd affirme qu’il est un garant de la liberté d’expression, et ses partisans disent que La poursuite de certains journalistes intervient soit en raison de la diffusion de rumeurs, soit en raison de la révélation de secrets de sécurité.

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