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Rapport : Des organisations extrémistes continuent leurs violations dans le nord du Mali

Rapport : Des organisations extrémistes continuent leurs violations dans le nord du Mali

Depuis janvier 2023, des groupes extrémistes ont multiplié les « meurtres », « viols » et « pillages » généralisés contre des civils dans le nord-est du Mali, selon un rapport de Human Rights Watch publié jeudi, le rapport de « Human Rights Watch » a déclaré que les crimes des groupes extrémistes dans le nord du Mali ont forcé des milliers de personnes à fuir le nord du pays, selon « l’Agence France Presse », il a ajouté que « la situation sécuritaire s’est détériorée dans une large mesure en raison des affrontements entre deux groupes armés », à savoir « l’État islamique dans le Grand Sahara » et la « Jamaat Nusrat al-Islam wa al-Muslimin » liée à al- Qaïda.

Il a souligné que les deux groupes cherchent à contrôler les voies d’approvisionnement et à renforcer leur influence, l’organisation a ajouté que ces attaques avaient coûté la vie à « des centaines » de personnes et contraint des milliers de personnes à fuir, l’ONG a cité des témoignages recueillis par ses enquêteurs de combattants armés de « fusils d’assaut » et de « lance-grenades » et portant des vêtements civils ou des tenues de camouflage avec des turbans reconnaissables, des témoignages indiquent également qu’ils parlent un certain nombre de langues locales (tamashiq, peul, songhaï et haoussa) en plus de la langue arabe, et parfois ils arborent le drapeau de l’Etat islamique, l’organisation s’est également inquiétée de la décision de retrait de la mission de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA), à la demande de Bamako, et elle sera mise en œuvre sur une période de six mois jusqu’à fin 2023.

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L’organisation a écrit dans son rapport que cette mesure pourrait « saper » les efforts visant à demander des comptes aux responsables des violations liées au conflit, le Mali connaît une profonde crise sécuritaire depuis 2012, alimentée par des groupes extrémistes et séparatistes ou d’autodéfense, elle a commencé dans le nord et s’est étendue au centre du pays puis au Burkina Faso et au Niger voisins.

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