Politique

L’Amérique exprime de profondes réserves sur le référendum constitutionnel en Afrique centrale

L'Amérique exprime de profondes réserves sur le référendum constitutionnel en Afrique centrale

Les États-Unis ont appelé la République centrafricaine à annoncer la date des élections locales et ont ajouté que Washington avait de « profondes réserves » quant au référendum constitutionnel du 30 juillet dans le pays, « Les Etats-Unis notent avec de grandes réserves les informations faisant état d’un faible taux de participation électorale et leurs inquiétudes concernant le secret du scrutin », a déclaré le Département d’Etat américain dans un communiqué. « Nous appelons le gouvernement de la République centrafricaine à annoncer une date pour des élections locales au cours desquelles tous les Centrafricains pourront exprimer leurs opinions par les urnes », indique le communiqué.

Les résultats préliminaires du référendum ont montré que plus de 95 % des électeurs ont soutenu une nouvelle constitution qui pourrait permettre au président Faustin-Archange Touadera de briguer un troisième mandat en 2025, la Cour constitutionnelle du pays a ratifié les résultats du référendum du 30 juillet, qui, selon le ministère des Affaires étrangères, « porte atteinte à la gouvernance démocratique dans le pays », Touadera a été élu pour la première fois en 2016 pour un mandat de cinq ans, puis réélu en 2020 pour ce qui était censé être son dernier mandat. La nouvelle constitution proposée supprimerait la limite de deux mandats et prolongerait le mandat présidentiel de cinq à sept ans, les partis d’opposition et certains groupes de la société civile ont appelé au boycott du référendum, affirmant qu’il vise à maintenir Touadera au pouvoir à vie.

Ce pays enclavé, qui a à peu près la taille de la France et compte environ 5,5 millions d’habitants, est riche en minéraux, notamment en or, en diamants et en bois. Le pays a connu des vagues d’instabilité, notamment des coups d’État et des rébellions, depuis son indépendance de la France en 1960, Touadera, 66 ans, se bat pour réprimer les groupes rebelles qui contrôlent certaines poches du pays. Il s’est tourné vers la Russie pour l’aider à contrer les rebelles en 2018.

  Algérie : Un ancien policier condamné à la prison à vie pour ses liens avec un groupe terroriste
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top