Politique

Cinq prisonniers reconnus coupables de terrorisme ont été arrêtés une semaine après s’être évadés d’une prison en Tunisie

Cinq prisonniers reconnus coupables de terrorisme ont été arrêtés une semaine après s'être évadés d'une prison en Tunisie

Les forces de sécurité tunisiennes ont arrêté cinq prisonniers reconnus coupables de terrorisme une semaine après leur évasion d’une prison proche de la capitale, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur, le ministère a indiqué dans un communiqué : « A cinq heures (4h00 GMT) ce matin, le 7 novembre, différentes formations de la Sûreté Nationale, de la Garde Nationale et de l’Armée Nationale ont pu arrêter les quatre terroristes qui avaient récemment évadés de prison, alors qu’ils étaient enfermés au mont Bu Qarnayn, alors qu’ils étaient en vie ».

Le mont Bouqrnine est situé à environ 30 kilomètres au sud-est de Tunis et est couvert d’arbres denses à une altitude d’environ 600 mètres, le ministère a également confirmé la nouvelle qui s’était répandue plus tôt sur les réseaux sociaux selon laquelle le premier terroriste, nommé Ahmed al-Maliki, avait été arrêté dimanche avec l’aide des citoyens dans le quartier de Tadamon, un quartier populaire modeste caractérisé par une forte densité de population, les cinq hommes persécutés ont fui la prison de Mornaguia, au nord-est de la capitale, qui est l’une des plus grandes du pays, selon ce qu’a rapporté mardi le ministère de l’Intérieur, soulignant qu’il s’agit d’« éléments dangereux passibles de peines de prison liées à des affaires terroristes », le président Kais Saied a confirmé que les cinq hommes avaient été « introduits clandestinement » dans le cadre d’une opération prévue il y a des mois, condamnant la « collusion » des parties à l’intérieur et à l’extérieur du pays, l’incident a conduit au limogeage de deux directeurs généraux du ministère de l’Intérieur.

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Parmi les fugitifs les plus en vue figure Ahmed al-Maliki (44 ans), surnommé « Somalien », emprisonné depuis 2014 pour son implication dans des affaires « terroristes », notamment l’assassinat de deux hommes politiques de l’opposition, le 6 février 2013, l’opposant de gauche Chokri Belaid a été assassiné dans la capitale tunisienne, déclenchant une grave crise politique, le pouvoir judiciaire avait alors ouvert une enquête, mais à ce jour il n’a pas rendu de décision dans cette affaire, pas même dans le cas de l’assassinat de l’ancien député Muhammad Al-Brahmi le 25 juillet 2013.

 

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