Politique

Quatre hommes politiques de l’opposition arrêtés lors d’un raid en Zambie

Quatre hommes politiques de l'opposition arrêtés lors d'un raid en Zambie

La police zambienne a arrêté quatre hommes politiques de l’opposition, dont un ancien ministre de la Justice, au cours des dernières 24 heures pour divers crimes, faisant craindre une menace pour la démocratie, Emmanuel Mwamba, du Front Patriotique, principal parti d’opposition, a été arrêté après avoir publié un commentaire sur Facebook appelant à des manifestations antigouvernementales. Un communiqué de la police a indiqué qu’il incitait à la haine et à la violence.

L’ancien ministre de la Justice, Given Lubinda, également issu du Front national, a été accusé d’avoir refusé de remettre un passeport diplomatique. Un troisième membre du Front patriotique, Raphael Nakachinda, a été accusé d’espionnage, tout comme le chef du Parti socialiste Fred Membe, après leur apparition dans un documentaire diffusé par la chaîne de télévision publique du Zimbabwe à la suite des élections du pays en août. Les quatre nient ces accusations, un militant de l’opposition au Zimbabwe a été retrouvé mort après avoir été kidnappé alors qu’il faisait campagne à l’approche des élections partielles prévues en décembre, a annoncé son parti politique, l’Alliance citoyenne pour le changement, il s’agit du troisième incident en quelques semaines dénoncé par le plus grand parti d’opposition du pays, qui accuse le parti au pouvoir, le Zanu-PF, de mener une campagne massive d’intimidation de ses partisans, selon le site Voice of America, le Comité central de coordination a indiqué que le corps de Tapfumani Masaya, enlevé par des hommes armés en plein jour samedi dernier à Harare, a été retrouvé à la périphérie de la capitale, selon le même média. Tapfumani Masaya faisait campagne à Mabvuku, une banlieue de Harare, lorsqu’il a été contraint de monter dans une voiture, a indiqué son parti.

  Quatre militaires français ont été blessés, dont un dans un état critique, au Burkina Faso

En août, des élections contestées ont abouti à la réélection du président Emmerson Mnangagwa à la présidence. Le Parlement a depuis annoncé que les sièges de 15 représentants élus du Comité central de coordination étaient vacants et que des élections partielles devraient avoir lieu en décembre pour pourvoir ces sièges, des groupes de la société civile, l’Église catholique et le Barreau de Zambie ont affirmé que l’espace démocratique se rétrécissait en Zambie. Le gouvernement nie cette allégation.

 

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