Politique

Mali…Echange d’accusations sur le « charnier » de Kidal

Mali...Echange d'accusations sur le "charnier" de Kidal

La Coordination des mouvements de l’Azawad au nord du Mali (les Touareg) a démenti jeudi l’existence d’un « charnier » que l’armée malienne a annoncé avoir découvert dans la ville de Kidal, alors que ces mouvements connaissent des divisions sur leurs positions sur la guerre contre l’armée, selon les experts.

Le communiqué conclut que « dans la région de Kidal, aucune allégation n’a été rapportée, même sous forme de rumeurs, selon laquelle les mouvements de l’Azawad y auraient commis des violations », tandis que le communiqué accusait l’armée et ses alliés dans les combats d’avoir commis des « massacres », l’armée malienne a annoncé avoir découvert ce « charnier » le 16 novembre, après avoir repris le contrôle de Kidal aux mouvements de l’Azawad, et a déclaré que « le cimetière est un rappel des atrocités commises par des terroristes hors-la-loi », ce mois de novembre a été le théâtre de violents combats entre les forces gouvernementales et les mouvements armés de l’Azawad pour le contrôle de la région de l’Azawad, au nord, y compris ces mouvements prenant le contrôle de la ville principale de Kidal, puis la récupérant des mains de l’armée.

Selon les plateformes médiatiques affiliées aux Azwadiens, dont le site Al-Nahda, depuis son arrivée à Kidal, l’armée malienne a lancé une campagne d’arrestations et d’exécutions arbitraires de civils touareg, tuant 10 personnes et en arrêtant 50 autres à Kidal pendant les jours de Les 19 et 20 novembre, les forces de Wagner ont tué 3 autres personnes dans le quartier d’Etambar et 4 civils dans le quartier d’Aklahan, le politologue malien Abdoulaye Sidibé souligne que « la discorde existe non seulement entre l’armée et les mouvements armés de l’Azawad, mais aussi au sein même des mouvements de l’Azawad » Sidibe explique à Sky News Arabia : « Il existe une scission parmi les mouvements azawadiens qui ont signé l’accord de paix d’Alger, car certains d’entre eux ont refusé de lutter contre l’armée ».

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