Politique

L’Éthiopie et l’Égypte échangent des accusations de contrecarrer les négociations sur le barrage de la Renaissance

L’Éthiopie et l’Égypte échangent des accusations de contrecarrer les négociations sur le barrage de la Renaissance

L’Égypte a déclaré que les récentes négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne avaient échoué, mais qu’elle surveillerait de près le processus de remplissage et d’exploitation du barrage et se réservait le droit de défendre ses eaux, le ministère égyptien des ressources en eau et de l’irrigation a déclaré dans un communiqué : « L’Égypte se réserve le droit, conformément aux chartes et accords internationaux, de défendre ses eaux et sa sécurité nationale en cas de dommage».

La déclaration égyptienne a déclaré : « La réunion n’a pas abouti en raison de l’insistance de l’Éthiopie à refuser d’accepter toute solution de compromis technique ou juridique qui protégerait les intérêts des trois pays», de son côté, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a répondu, affirmant dans un communiqué qu’il « avait déployé des efforts et coopéré activement avec les deux pays en aval pour résoudre les principaux points de désaccord et parvenir à un accord à l’amiable », accusant l’Égypte « d’adopter une mentalité du l’ère coloniale et en mettant des obstacles aux efforts de rapprochement, elle a ajouté qu’elle était prête « à parvenir à un règlement amical et négocié qui réponde aux intérêts des trois pays et qu’elle attendait avec impatience la reprise des négociations », le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont déclaré en juillet qu’ils souhaitaient finaliser un accord sur le barrage controversé dans un délai de quatre mois. Des années de pourparlers intermittents se sont révélées infructueuses.

L’Égypte s’est longtemps opposée au projet en raison de préoccupations concernant son approvisionnement futur en eau du Nil, dont elle dépend fortement. Le Soudan, un autre pays en aval, a exprimé ses inquiétudes quant à la réglementation et à la sécurité de son approvisionnement en eau et de ses barrages, l’Éthiopie, qui affirme exercer son droit au développement économique, a déclaré en septembre qu’elle avait achevé la dernière étape du remplissage d’un réservoir destiné à une immense centrale hydroélectrique près du barrage du Nil Bleu.

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